Eliminatoires de la Coupe du monde 2014 : que peuvent encore les Ecureuils du Bénin?

 

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Le mois de juin prochain est un mois décisif pour les Ecureuils du Bénin. Ceci, dans le cadre des deux matches de la 4ème et 5ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014, respectivement face aux Fennecs de l’Algérie à Cotonou et aux Aigles du Mali à Bamako. 

Troisièmes de leur groupe avec quatre (04) points, les Ecureuils du Bénin n’ont plus leur destin en main dans les éliminatoires de la Coupe du monde Brésil 2014. Les Aigles du Mali et les Fennecs de l’Algérie, respectivement premiers et deuxièmes de leur groupe avec six (06) points, ont fait un pas de géant pour se qualifier pour la seconde phase. Si les Maliens ont un calendrier favorable lors de leur prochaine sortie en juin face aux Rwandais, ce n’est le cas chez les Algériens qui feront un déplacement périlleux au Bénin. Le match Bénin # Algérie comptant pour la 4ème journée des éliminatoires du Mondial 2014 s’annonce décisif pour les Béninois qui, pour éviter que leur espoir de franchir le 1er tour ne s’envole, doivent battre obligatoirement les Algériens. Ces Algériens viendront à Cotonou en conquérants, pour surprendre les poulains du sélectionneur national, Manuel Amoros, sur leur terrain et devant leur public. Mais que font les responsables en charge de la gestion des équipes nationales pour que l’équipe nationale se prépare de façon optimale? Absolument rien. Aujourd’hui, ces responsables sont en train de s’occuper d’autres futilités, au lieu de se concentrer sur les principaux défis de la qualification. Si les Ecureuils locaux ne disputent pas, en catimini, une rencontre amicale contre la Guinée Equatoriale, c’est qu’on s’apprête à envoyer en Indonésie un « ramassis » de joueurs pour, dit-t-on, leur permettre de se mettre en jambes en attendant le démarrage des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations des locaux (Chan).

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Ce championnat pour lequel le Bénin a, à deux reprises (1ère et 2ème édition), signé le forfait. Ce constat fait, la Fédération béninoise de football (Fbf) ne dispose d’aucune feuille de route. La structure faîtière du football béninois manque donc de vision prospective à court, moyen et long terme. C’est donc dommage que de telles choses se produisent. Une maison divisée qui s’achemine vers sa propre ruine. Cette situation se passe actuellement au sein de la famille sportive béninoise où certains acteurs principaux sont mis à l’écart par ceux qui dirigent aujourd’hui la Fédération. Alors, comment le Bénin peut donc obtenir son billet pour le Mondial Brésil 2014, si les différents protagonistes ne règlent pas, au préalable, leurs différends. 

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 Effectif vieillissant

Plus de 50% de l’effectif des Ecureuils du Bénin est vieillissant. Le constat a été fait lors du match contre les Fennecs de l’Algérie le 26 mars dernier à Blida, où les Béninois ont perdu par le score de 3 buts à 1. Soyons réaliste, les causes de la défaite du Bénin sont ailleurs et n’ont rien à voir avec le problème de l’arbitrage. La plupart des joueurs de la sélection nationale avoisine déjà la trentaine. Ne nous leurrons pas. Comme le Bénin n’a pas une politique de formation de joueurs à la base, il doit en subir les conséquences. La Fédération compte peut-être piocher dans l’effectif des Ecureuils juniors, qui ont disputé tout récemment la Coupe d’Afrique des Nations (Can) juniors en Alégrie, pour renouveler certains compartiments du Onze national. Au nombre de ces compartiments, il y a le côté droit qui est devenu un trou depuis que Alain Gaspoz a raccroché. Manuel Amoros a testé plusieurs joueurs à ce poste, sans succès. Il continue de rechercher l’oiseau rare. C’est la conséquence de l’absence d’ne bonne politique de formation de jeunes joueurs à la base.

Plan de préparation toujours attendu

 Dans à peine deux mois, les Ecureuils du Bénin feront deux sorties importantes dans le cadre des éliminatoires du Mondial Brésil 2014, contre les Fennecs de l’Algérie et les Aigles du Mali. Mais, depuis que le Bénin a disputé, le 26 mars dernier, son match contre les Algériens, le patron de l’encadrement technique, Manuel Amoros, n’a toujours pas établi, jusqu’aujourd’hui, une feuille de route pouvant permettre aux coéquipiers du capitaine Stéphane Sessègnon de mieux s’aguerrir pour ces deux rendez-vous cruciaux. Il ne faut pas qu’Amoros attende les derniers jours pour commencer à tirer sur la sonnette d’alarme et à rejeter le tort sur les autres, en les accusant de ne pas satisfaire à ces doléances, comme ce fut le cas récemment, avant le match du 26 mars contre l’Algérie. Il avait déclaré, en l’occurrence, avoir déjà déposé un plan de préparation, depuis le 28 juin 2012, sur la table du président de la Fbf, mais qu’il n’y avait pas eu de feedback. Alors, il est temps qu’Amoros vienne nous situer sur ce qu’il entend faire pendant les deux mois qui nous séparent de ces échéances importantes pour la qualification de l’équipe nationale. Sa sortie de samedi dernier sur la radio Atlantic Fm a laissé bon nombre de personnes sur leur faim.

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