E-Bénin : acteurs et partenaires financiers s’offrent trois jours pour une évaluation

Mis en vigueur le 25 Août 2010, le projet E-Bénin prend fin en juin 2015. C’est pour effectuer un bilan à mi-parcours, qu’un atelier de trois jours s’est ouvert, dans la matinée d’hier mardi, à la Salle Baobab 2 du Novotel Orisha à Cotonou. Après trois années et quelques jours de pilotage du projet E-Bénin, et à deux ans de sa clôture, il est de bon ton de faire une pause.

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Ceci pour faire un bilan à mi-chemin, voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire. C’est donc à cet exercice que se sont livrés, depuis hier, les responsables en charge du projet E-Bénin et les différents partenaires techniques et financiers. En absence du ministre de la Communication, c’est son Directeur de Cabinet, Wilfried Martin, qui a procédé à l’ouverture de cet atelier. Pour le Directeur de Cabinet, cette évaluation permet de constater les progrès effectués et de faire des recommandations sur tous les aspects du projet, notamment sur ses objectifs, ses composantes, son organisation, l’allocation des fonds par catégorie, et sur les indicateurs de performances.

Olivier Frémond: «C’est un projet qui décaisse bien, nous sommes satisfaits»

Ainsi, pendant trois jours, les participants à cet atelier auront à passer en revue les trois composantes, que sont la mise en place d’un environnement favorisant un meilleur accès aux technologies de l’information et de la communication (Tic), la promotion des e-applications et le développement du e-business; la mise en œuvre du projet et système de suivi et évaluation, et de communication du projet. Et, avant de faire un bilan approfondi, le Représentant Résidant de la Banque Mondiale (principal partenaire), Olivier Frémond, se dit satisfait sur un certain nombre d’indicateurs de performances. «C’est un projet qui décaisse bien, nous sommes satisfaits». Ce que semble soutenir le Coordonateur du projet, Olivier Capo-Chichi. Pour lui, le tout premier indicateur de la Banque Mondiale est le taux de décaissement. «Nous, nous sommes à 54%, avec 74% d’engagements».  A cette allure, au terme du projet, le décaissement serait à 110%. Donc, il faut que «nous puissions faire, à l’interne, un arbitrage serré, pour prendre les activités les plus pertinentes, pour avoir les meilleurs résultats. Malgré la satisfaction, Olivier Frémond pense qu’il faut porter plus l’attention sur la loi à voter par l’Assemblée Nationale, pour le cadre légal, et sur l’incubateur mis en place, et qui permet aux jeunes entrepreneurs béninois qui ont des projets dans le secteur numérique, de l’Internet, de préparer leur projet, de telle manière qu’ils deviennent bancables.

Des objectifs du projet E-Bénin

D’un coût global de 7,5 milliards de Francs Cfa, l’E-Bénin est un projet qui vise à introduire la technologie de l’information numérique au cœur du Bénin. Ceci, pour transformer le Bénin et en faire un pays moderne, ayant accès aux autoroutes de l’information. Il vise à transformer aussi la manière dont les services publics sont accessibles à la population béninoise. Il veut appuyer l’opérationnalisation de la vision du gouvernement, de faire du Bénin le quartier numérique de l’Afrique. De façon précise, le projet vise à mettre un accent particulier sur la mise en place d’un cadre juridique de régulation, favorable pour le secteur des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication.

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