Un affrontement entre des groupes rivaux de pillages s’est soldé par la mort de quatre pillards dans la nuit de samedi à ce dimanche à Bangui. Tout est parti d’un désaccord entre deux groupes de pillards lors du partage du butin.
Selon une source militaire, les deux bandes rivales sont arrivées aux armes dans une altercation provoquée par une dispute autour du butin après une opération de pillage dans un quartier.
En plus des quatre pillards qui sont tombés au front, deux civils ont été blessés. Les affrontements de ce type sont courants dans les rues de Bangui. Des factions de la milice d’auto-défense, les Anti-Balaka usent des pillages pour entretenir leurs groupes.
Centrafrique – Opération Sangaris : de la France qui tue à la France qui sauve
Ces groupes de pillards, armés opèrent en toute facilité en raison de la déstructuration du système de sécurité interne du pays. Ils jouent au jeu du chat et de la souris avec les forces française Sangaris et africaine Misca.
Le chaos s’est installé en Rca avec l’avènement des Séléka, conduit par Michel Djotodia, qui ont renversé le pouvoir de Bozizé le 24 mars 2013. Ils avaient pris pour cible les chrétiens qui se sont révoltés pour renverser la tendance, s’attaquant à leur tour, aux musulmans restés impassibles au moment où les membres de la séléka, musulman pour la plupart, s’attaquaient à eux.
L’insécurité règne en maître dans le pays et selon les organisations humanitaires il faut davantage d’actions pour restaurer la paix en Rca. Le Comité international de la Croix-rouge (CICR) dont un collaborateur centrafricain a été tué samedi dans la localité de Ndélé (nord) fait cas de la montée de la criminalité et d’une situation humanitaire désastreuse pour des centaines de milliers de personnes
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