Le latéral gauche international béninois Anicet Adjamonsi a annoncé, hier sur océan Fm, sa retraite internationale. On ne le verra plus fouler les stades nationaux et internationaux avec le maillot du Bénin. à trente ans, l’international Béninois Anicet Adjamonsi est intervenu sur Océan Fm hier pour annoncer officiellement sa retraite internationale.
Le latéral gauche formé au centre de formation des Girondins de Bordeaux et évoluant encore Saint Colamdan de Lokminé en Cfa2 en France affirme n’être plus en mesure d’apporter quelque chose à l’équipe nationale du Bénin. Car, le niveau du Caf2 en France n’est pas un grand niveau même s’il prend encore du plaisir à jouer dans son club. Il a décidé donc de laisser la place aux jeunes et précise que son dernier match avec les Ecureuils restera celui du match Bénin # Rwanda (2-1) au stade René Pleven de Cotonou lors de la dernière journée des éliminatoires du mondial 2014.
Promu à un bel avenir, l’ancien joueur de Créteil n’a jamais été à la hauteur des attentes. Et c’est là ses regrets. N’avoir pas atteint le niveau de Marouane Chamack ou de Rio Mavuba sonne comme un échec dans sa carrière qu’il envisageait autre. Mais tout en reconnaissant qu’il n’a pas suffisamment travaillé pour, il dit avoir fait une bonne carrière. Certains de ses proches du Lycée Toffa affirment qu’il n’a pas su surmonter la perte de ses parents et de sa sœur à une époque cruciale de sa carrière. Et il continuera de jouer en club. D’ailleurs cette saison, l’international béninois a pris part à toutes les matches de son club quand il n’est pas suspendu ou blessé. Il réaffirme son attachement au maillot de l’équipe du Bénin et dit avoir toujours eu du plaisir à le porter.
A trente ans donc, Anicet Adjamonsi laisse l’équipe nationale mais reste disponible pour aider hors du rectangle vert. Le latéral gauche béninois aura passé pratiquement douze ans au service des Ecureuils du Bénin. Il a porté trente neuf fois le maillot du Bénin et a marqué quatre buts en sélection nationale. La ferveur des soirs de victoires au stade de l’Amitié de à Kouhounou et les trois qualifications pour la Coupe d’Afrique des nations (Can 2004 en Tunisie, 2008 au Ghana et 2010 en Angola), resteront ses plus beaux moments avec les Ecureuils. Et les défaites du Bénin à Cotonou sont ses pires moments en équipe nationale.
Et même s’il prend sa retraite, il reste attaché à l’équipe et dit n’avoir que de bons échos sur le nouvel entraîneur des Ecureuils, Didier Ollé-Nicolle. Il demande donc qu’on aide le technicien dans sa mission. Il n’a pas oublié de saluer le travail abattu par Oumar Tchomogo à la tête de la sélection encore moins les Béninois qui l’ont toujours soutenu.
Arthur sélo
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