Addictions aux jeux vidéos en Corée du Sud : il laisse son enfant mourir de faim

Chung, 22 ans, est un sud-coréen soupçonné d’avoir laissé mourir de faim son enfant de 02 ans tandis qu’il (le père) passait de longues heures de ses journées à jouer aux jeux vidéo. Son addiction aux jeux vidéo lui a donc coûté la vie de son fils. Le drame s’est déroulé dans le sud-est de la Corée du sud. 

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La police de la localité concernée a indiqué hier mardi 15 avril avoir arrêté la veille l’homme en question. Les flics racontent que le corps décomposé du petit garçon a été découvert dans un sac à poubelle, près de Daegu. Selon le récit fait, fin février dernier, l’épouse de Chung a trouvé un travail dans une usine, loin du domicile conjugal. Son mari étant au chômage, elle lui a laissé le soin de s’occuper de leur enfant. Mais l’homme passait ses journées dans les cafés internet à jouer aux jeux vidéo. Il ne rentrait que tous les deux jours pour nourrir l’enfant. Le 7 mars, il a retrouvé l’enfant mort dans l’appartement. Il a laissé le corps pendant plus d’un mois, l’a ensuite placé dans un sac à poubelle avant de le jeter dans un jardin dans les encablures de sa résidence. Bien malin, il a d’abord déclaré à la police la disparition de l’enfant, avant de reconnaitre plus tard s’être débarrassé de son corps. 

Problème de société

Ce fait divers soulève le problème de l’addiction aux jeux vidéo, et même à internet, en Corée du sud, l’un des pays les plus connectés au monde. Avec une pénétration des Smartphones de 75 %, l’un des taux les plus élevés au monde. Selon une étude réalisée en 2013 par le ministère des Sciences, 7% des cinquante millions de Sud-coréens présentent « un risque élevé » d’addiction à internet. Chez les adolescents, ce pourcentage est plus inquiétant étant donné qu’il est de 11, 7 %. C’est un véritable problème social. Et le Parlement a décidé de légiférer pour anticiper le mal. Les députés du pays veulent en fait prendre une loi pour classer les jeux vidéo dans la catégorie des activités pouvant rendre les acteurs addictifs. Donc dans la même catégorie que la drogue, l’alcool et les paris.

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