Virus Lassa au Bénin : une veille sanitaire instituée pour la maîtrise de la situation

A la faveur d’une conférence de presse hier, le Ministre de la santé, professeur Dorothée Akoko Kindé Gazard a informé de l’évolution de la situation à Tanguiéta à propos du virus Lassa et rassuré la population béninoise de ce que une veille sanitaire est instituée pour contrer l’épidémie. 

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Pour l’instant au Bénin, seuls deux décès dus au virus Lassa sont confirmés à Tanguiéta. Aucun cas d’ Ebola n’a été mentionné. Outre les neufs cas de décès dont le dernier en date du 14 novembre, il y a présentement 14 cas suspects mis en surveillance ; 170 personnes ayant eu des contacts avec les morts sont mises en observation pour trois semaines. Ce sont là des précisions statistiques apportées ce mardi 25 novembre 2014 par le ministre de la santé, professeur Dorothée Akoko Kindé Gazard dans une conférence de presse au ministère de la santé. A ses dires, les recherches et mises sous surveillance sont en cours actuellement à Tanguiéta avec l’aide d’experts de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Le reste du personnel médical de Tanguiéta est également mis sous surveillance. La molécule de traitement de la maladie à virus Lassa y est déjà disponible. Notons que la Ribavirine est efficace contre la maladie si elle est administrée au début de l’évolution clinique de la maladie. 

L’hygiène, la solution

Informant de l’évolution de la situation ce mardi, le ministre de la santé a encore appelé la population à une bonne hygiène et à éviter tout contact avec des cadavres dont les causes de décès sont inconnues. Les personnes les plus exposées sont celles qui vivent en zone rurale, là où on trouve des rats du genre Mastomys, notamment si l’assainissement laisse à désirer et dans les endroits surpeuplés, informe l’Oms. La prévention contre la fièvre Lassa dépend surtout de l’hygiène selon l’Oms. En effet, informe l’Oms, outre l’infection par exposition directe, le virus se transmet aussi entre êtres humains lors du contact direct avec du sang, des urines, d’autres liquides biologiques d’une personne atteinte.

Le virus se transmet aussi par voie sexuelle et par des matériels de soins dont des aiguilles réutilisées. Mais le premier canal de transmission, c’est le contact avec un rat infecté. 

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