Affaire Orou Sé Guéné : les députés de la Commission des Lois demandent certaines pièces

Le député des Fcbe, Orou Sé Guéné n’est pas encore sorti de l’auberge. Son dossier de poursuite en justice par le tribunal de première instance de Parakou le fait  toujours courir dans les coulisses de l’hémicycle. Une tentative de vote d’une proposition de résolution tendant à le tirer d’affaire, a échoué le vendredi dernier au parlement.

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Un certain nombre de députés, aussi bien de la majorité parlementaire que de la minorité parlementaire ont introduit le vendre dernier une proposition de résolution tendant à mettre fin aux poursuites à l’encontre du député Orou Sé Guéné. Il a été demandé également par 13 députés, conformément aux dispositions de l’article 78 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, sa discussion immédiate. 

Petit « bonbon » bien mérité par Orou Sé Guéné

Le vote de cette demande a donné 49 voix pour, 00 contre et 01 abstention puisque, seul le député Candide Azannai n’a pas accordé sa voix. Ainsi la demande a été adoptée par la majorité des députés. Tenant compte de l’urgence et de l’importance de ce dossier, la présidente de la commission des lois, Hélène Aholou Kèkè a déclaré « Il suffira d’une heure de temps à la commission des lois pour déposer son rapport ». Le député Augustin Ahouanvoébla demandera à la suite une suspension pour examiner le dossier.

Après plus de trois heures d’horloge, les députés n’ont pas pu s’entendre en commission sur ce dossier, puisque certains ont demandé l’envoi de certaines pièces pour compléter le rapport de la commission des lois avant que le vote n’intervienne. « Nous n’avons pas pu terminer ces travaux parce que la commission des lois s’est rendu compte de la nécessité d’avoir certaines pièces et d’entendre notre collègue Orou Sé Guéné pour apprécier la résolution afin de prendre une décision. Elle a décidé de l’entendre lundi matin à 10 heures. J’ai déjà pris contact avec lui pour qu’il soit là le lundi avec certaines pièces dont la commission a besoin » a martelé la présidente de la commission des lois.

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Mais certains députés de la mouvance ont soulevé des inquiétudes. « Certains organes de presse suivent le député en question ou parfois prennent son image. Il faut arrêter ce lynchage médiatique contre sa personne » déplore Gilbert Bagana des Fcbe. Il sera suivi dans sa logique par l’honorable Rachidi Gbadamassi qui dit qu’il n’attend plus rien et recommande au député concerné de plutôt renforcer sa stratégie de défense. L’honorable Soulé Sabi Moussa voudrait quant à lui savoir si en reportant le dossier à lundi, il n’y aurait pas de risque de délai, parce que le monde de la justice a des principes. La présidente de la commission, à la suite de tout ceci a rassuré et a demandé à ses collègues de ne plus préjuger de ce qui va arriver.

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