Déchiquetée par le conflit politico-ethnico-religieux qui l’arrière davantage, la Centrafrique est devenue un territoire fertile pour les infections sexuellement transmissibles (Ist). Selon l’Unfpa (Fonds des Nations unies pour la population), le nombre personne vivant avec les Ist est en hausse dans le pays. Par an, indique l’Unfpa, au moins 20.500 personnes contractent les Ist.
Pour l’Unfpa qui a organisé un séminaire afin d’outiller davantage les agents sanitaires dans la prise en charge des Ist, l’augmentation des infections sexuellement transmissibles (Ist) enregistrée en Centrafrique est la conséquence du conflit qu’a connu le pays. A, Bambari, l’une des villes du centre du pays où le conflit a été particulièrement ravageur, le Fnuap avait en septembre 2013, initié une rencontre de sensibilisation des jeunes de cette ville sur la santé de reproduction, les Ist, le Vih et le Sida. Au plus fort de la crise, de nombreux cas de viols avaient été signalés. Et entre autres crimes contre l’humanité dont la Cour pénale internationale (Cpi) accable des responsables de cette crise, se trouvent les cas de viols et d’abus sexuels. Parlant d’abus sexuels, récemment, un scandale de viols de mineures par des soldats dont ceux de l’armée française, a été relayé dans les médias.
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