Renaissance du sport béninois: Des actions prometteuses, une ambition à concrétiser

Accorder les mêmes chances à toutes les disciplines. C’est la ligne directive de Oswald Homéky promu à la tête du ministère des sports Après un an d’exercice, le régime de la rupture n’a pas encore concrètement enclenché la renaissance du sport béninois. Même si le ministre des sports Oswald Homéky affiche une volonté et une ambition de réformer, seulement quelques signaux sont visibles. Et déjà le temps passe.

Accorder les mêmes chances à toutes les disciplines. C’est la ligne directive de Oswald Homéky promu à la tête du ministère des sports par le chef de l’Etat Patrice Talon dès le 6 avril 2016. Dès lors une nouvelle ère s’ouvre pour le sport béninois même si les signes sont peu perceptibles un an après. Le ministre est resté attacher à cette promesse et nombre sont les présidents de fédérations sportives qui peuvent en témoigner. Il a prêté oreille attentive à tout le monde. Comme le confirme Éric Domingo, responsable au niveau de la ligue atlantique -littoral du basket-ball.

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«Après son arrivée, le ministre des sports a promis mettre tous les sports à la même enseigne. Nous, au niveau du basket-ball, nous avons constaté cela puisque le ministre n’a pas cessé de répondre favorablement à nos doléances. Mais, vu qu’au niveau du football, ça ne va pas, personne ne remarque cet effort du ministre».

Il est arrivé que le ministère des sports ait manqué le coche. Comme c’est le cas les jeunes handballeurs. Sans aide de l’Etat béninois, ils sont allés remporter les deux titres en homme et en dame à Lomé lors de la phase de zone du challenge Trophy. Mais, Oswald Homéky a su presque toujours pris la balle au bond en recevant les joueurs pour saluer leur performance.

D’ailleurs, depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel, tous les athlètes et les équipes qui ont réalisé de belles performances hors du territoire national ont toujours été reçus par le ministre pour le témoignage de la reconnaissance du peuple béninois. Les boulistes vice champion du monde vont être décorés comme décidé en conseil des ministres.

Et c’est pour cette même reconnaissance du peuple béninois que le ministre a organisé le 25 mars 2017 le Gala des champions en présence du quadruple ballon d’Or africain et champion d’Afrique Samuel Eto’o. Même si beaucoup d’imperfections ont émanées cette soirée, elle a participé à booster l’envie des athlètes à continuer le travail. L’arrivée de Samuel Eto’o a été aussi un motif de motivation pour les jeunes footballeurs des centres de formation du Bénin. Et durant cette première année d’exercice, Oswald Homéky a été un témoin privilégié des performances.

Des médailles ont été remportées par les ambassadeurs béninois, à savoir: les boulistes, vice-champions du monde du monde, le sacre des handballeurs béninois au tournoi de la zone 3, la 2ème place occupée par le karaté do, la bonne moisson de la sélection de taekwondo au terme du championnat du monde francophone, les performances enregistrées par Noélie Yarigo (demi-finaliste des Jeux Olympiques de Rio 2016), Odile Ahouanwanou et Pascaline Adanhoegbé au niveau de l’athlétisme etc.

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Une politique audacieuse à matérialiser

Le temps de tenter de juguler la crise au niveau des acteurs du football béninois et d’accompagner les différentes fédérations, le gouvernement s’est doté de son programme d’action 2017-2021. Et le 13 mars 2017, le ministre des sports a dévoilé le programme alléchant concocté pour refondre le sport béninois. Des réformes et bons projets sont annoncés et beaucoup s’accorde à dire que c’est ambitieux. Car, ces projets doivent révéler d’ici quelques années, de grands talents béninois dans les disciplines sportives prioritaires s’il prend soin de respecter sa parole et le chronogramme établi.

Mais, certains observateurs sont septiques et jugent cette politique trop ambitieuse pour tenir en quatre ans. A part ce programme, le ministre a fait la promesse de ne plus octroyer les subventions aux fédérations sportives en fin d’année. Selon le ministre, ces subventions doivent parvenir aux fédérations au cours du premier trimestre de chaque année en argent comptant et non en chèque. Cette promesse n’a pas été tenue pour l’instant. Mais, selon les informations reçues, le ministère essaie d’élaborer avec les fédérations leurs programmes d’activités pour cerner les besoins de chacune d’elles.

Aussi, le ministre a décidé que le droit aux subventions de l’Etat conditionné par des critères. Désormais en respect des textes, aucune fédération sportive ne peut recevoir des subventions de l’Etat si elle ne déclare le nombre de clubs affiliés, le nombre de personnes, le siège, les programmes d’activité, les différents rapports justificatifs, etc. Mieux, les fédérations qui ne respectent pas les textes en matière de renouvellement de leur comité exécutif ne peuvent plus prétendre à ces subventions. Des mesures qui visent à mettre un peu d’ordre au sein les fédérations. Du reste, le public sportif attend avec impatience la concrétisation du rêve de voir le sport béninois devenu une machine à créer de l’emploi et du plaisir.

Une réponse

  1. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Et ces dites subventions sont même de combien par fédération ? Et que ce ministre rende compte de ses dépenses faramineuses lors de la fête du sport plus de 750 millions au lieu des 450 millions que dépensait auparavant l’équipe de farouck

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