Après avoir pris le risque de critiquer à plusieurs reprises son propre camp, il avait défié le parti socialiste en refusant de soutenir Benoît Hamon et en lui préférant Macron.En France, plus rien ne va pour l’ancien premier ministre Manuel Valls. En politique, il n’y a pas d’amis. Manuel Valls a symbolisé à lui tout seul cette assertion.
Alors qu’il se positionnait en homme fort, en personnage préféré des français au sein du parti socialiste, il n’avait en ce moment pas hésité à montrer des muscles quitte à rabaisser un certain Emmanuel Macron… qui allait devenir plus tard président de la République.
Campagnes mouvementées
Lamentablement écarté des présidentielles au terme d’une primaire qui ne lui aura pas fait de cadeaux, Manuel Valls s’est ensuite prononcé en faveur du candidat du mouvement « En marche » (ndlr : nom du mouvement d’alors) espérant peut-être un retour d’ascenseur. Finalement cet ascenseur ne viendra jamais.
Après sa « profession de foi » en faveur de Macron, l’ancien premier ministre n’aura pas été ménagé. Que ce soit des responsables du mouvement au pouvoir, ou même de la presse française qui a rapporté des anecdotes croustillantes de sa tentative d’inscription sur la liste, Manuel Valls se souviendra encore longtemps des événements du mois de mai 2017.
Il ne sera finalement pas retenu comme candidat au sein de l’équipe Macron, mais qu’à cela ne tienne, il lui faudrait plus pour s’attaquer au nouveau chef… Manuel Valls s’est tout de même montré reconnaissant face à la miette que lui a jeté le mouvement : pas de candidat de la « République en Marche » pour s’opposer à lui… : je salue cette décision, dira t-il dans un communiqué qu’il a lui-même rendu public. L’ancien premier ministre est depuis tombé de son piédestal.
Ma déclaration suite à la décision d’En Marche concernant la première circonscription de l’Essonne. pic.twitter.com/k5Oz3fCJF0
— Manuel Valls (@manuelvalls) 11 mai 2017
Laisser un commentaire