Dialogue social au Bénin : Six centrales et confédérations syndicales claquent la porte

Après avoir signé la charte nationale du dialogue social, la Csa-Bénin, la Cgtb, la Cosi-Bénin, l’Unstb, la Cspib et la Csub, ont décidé de claquer la porte.

En effet, ces centrales et confédérations syndicales ont constaté une « parodie » de dialogue social de la part du gouvernement de la rupture. Depuis la session du 14 avril dernier, ce gouvernement n’a montré aucune volonté d’organiser une autre séance d’échanges pour que les problèmes des travailleurs soient de nouveau passés en revue. A travers une déclaration, ces centrales et confédérations fustigent la ruse du gouvernement, et appellent les travailleurs à la mobilisation pour dire non à cette gouvernance « ultralibérale » et « antisociale ». Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration.

Communiqué

Face à la multiplication des plaintes des travailleurs, aux gémissements des populations et au  désarroi de plus en plus croissant qui s’empare de nos concitoyens en raison de la gouvernance ultralibérale et antisociale instituée par le Président Patrice TALON depuis le 06 avril 2016 ; et constatant la parodie de dialogue social au niveau national et sectoriel, les 6 Confédérations et Centrales syndicales du Bénin ont décidé de prendre la mesure de la situation et d’assumer leur responsabilités historiques vis-à-vis des travailleurs et du peuple.

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9 réflexions au sujet de “Dialogue social au Bénin : Six centrales et confédérations syndicales claquent la porte”

  1. la cstb avait raison en son temps, elle avait été traitée de tous les noms. Décidément, ces messieurs sont plus éclairés que nous autres.

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  2. ce gouvernement ne pense pas à agir si tôt dans la parole donnée… après c’est pour dire au peuple de leur donné encore du temps.. ce qui ne tue pas rends plus fort.. donc le gouvernement de talon nous rends plus fort à travers ses décisions prises à chaud sans aucun contexte..

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  3. C’est toujours ainsi. Quel gouvernement béninois a-t-il déjà respecté des engagements pris vis-à-vis des syndicalistes ? Aucun.

    Et vu que la rupture qu’on nous a vendue s’est révélée très vite pire que ce que faisaient les autres, alors ce n’est pas surprenant.

    Et maintenant ? Je n’ai pas de solutions pour vous. Débrouillez-vous !

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  4. Sankara , vous devez trouver tout comme nous 2021 bien loin , hein ! Qu’on dégage bien vite talon l’es.croc corrupteur né et ces ruptucons

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  5. la politique se fais désormais avec « ruse » et « rage ». Chers syndicalistes certains de vos collègues vous avaient prévenus que la signature de la charte n’était pas une bonne chose. Vous leur donner raison aujourd’hui?

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  6. Hum , esse icko a bien eu raison , en comprenant trés tôt que le gouvernement de talon l’es.croc concluait avec eux un marché de dupe et de cons ;
    Maintenant que la danse du scalp comme avec ces ruptucons ;  » grèves no limit  » ou que les chefs syndicalistes leur prennent l’argent que ces ruptucons pillent des caisses de l’état

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      • SEGNI,

        C’est tout ce que vous trouvez à dire comme réponse au problème soulevé par les centrales syndicales?
        Gouverne-t-on avec des injures? Apportez nous la contradiction et on verra.
        En notre temps, Olla Oumar, Sonagnon et moi défendions le président sans jamais injurié. Chacun présentait ses arguments.

        Les injures sont pour les personnes faibles et sans argument face à un régime calamiteux. C’est normal que vous versiez dans l’injure. Vous ne disposez d’aucun argument solide et valable pour défendre votre leader.
        Vous me voyez désolé pour vous

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