Simon Houndagnon dénonce la vente de faux médicaments contre la prostate. C’était le samedi 19 août 2017 au Chant d’Oiseau de Cotonou, devant un parterre de professionnels des médias. En dehors des cas de contrefaçon de ses produits, le Dg de PJMP a aussi évoqué les prouesses de son centre dans le traitement des maladies de la prostate.
«Vous savez que mon centre est le seul dans le monde entier qui guérit des maladies de la prostate. A ce titre, j’ai jugé utile de donner l’alerte sur la fabrication de faux médicaments par des individus qui prétendent soigner les maladies de la prostate », a-t-il lancé, avant de poursuivre : «en 2013, mes patients m’ont rapporté qu’un produit était vendu à Parakou par un gendarme à la retraite, qui expliquait aux clients qu’il était mon initiateur. Lorsque nous l’avons approché, il a arrêté ».
Le second aventurier apparaît en 2016. Un ancien patient du centre PJMP selon le Dg, et qui a trouvé guérison du cancer de la prostate en même temps que son oncle qu’il a fait venir par la suite. C’est ce patient s’est reconverti en thérapeute en emportant les prospectus et autres informations du centre PJMP. Il a fallu une mise en demeure du ministère de la santé, rapporte Simon Houndagnon, pour qu’il se résolve à abandonner la contrefaçon.
La filière des faux médicaments
Mais ce ne sera pas le dernier, puisque en juillet 2017 un individu propriétaire d’un centre concurrent, a lui aussi conçu un produit qui présente curieusement des vertus multiples. Ce médicament est d’abord un aphrodisiaque, puis traite l’inflammation de la prostate, mais il prétend aussi soigner le cancer de la prostate en même temps que le cancer du sein etc.
Le Dg de PJMP a donc tenu à alerter ses patients et l’opinion en général sur de tels produits, qui pourraient semer le doute et la confusion dans les esprits. Son engagement trouve son fondement dans le fait que son centre soit le seul au monde à soigner des pathologies de la prostate, a-t-il déclaré. Mais aussi, dans la réputation de son centre qui en 30 ans d’existence a déjà suivi 35000 patients dont 34000 satisfaits.
Distinguer l’ivraie de la bonne graine
Le Dg souhaite qu’avec l’irruption des thérapeutes de fortunes dans le traitement des maladies de la prostate dans le pays, le ministère de la santé organise un test d’évaluation en leur répartissant des patients souffrant des pathologies diverses de la prostate. Afin de distinguer à terme l’ivraie du bon grain. Le centre PJMP offre des soins de nettoyage de la prostate, responsable de la panne sexuelle, mais aussi des soins relatifs à l’inflammation de la prostate ou au retrait naturel de la sonde sans opération.
Le centre PJMP créé depuis 30 ans, est situé déjà à Porto-Novo au quartier Akonabouè. Son promoteur, Simon Houndagnon a d’abord été gendarme, puis forestier, avant de se consacrer à des recherches sur les principes actifs des plantes médicinales pouvant soigner les maladies de la prostate. Un métier qu’il a hérité de son père et qu’il exerce depuis 30 ans, avec un succès reconnu de part le monde.
Des patients satisfaits témoignent
Pierre Ogoudjobi, Grand Maître de Taekwondo, 62 ans
J’ai ressenti comme cela peut souvent arriver une panne sexuelle qui m’a créé des brouilles avec mon épouse. J’ai entendu parler du centre PJMP à Radio Tokpa et je m’y suis rendu. Après une prise en charge accompagnée de soins, j’ai retrouvé la forme avec l’aide mon épouse qui me rappelait toujours de prendre de boire mes remèdes. Depuis lors, je suis soulagé. J’y ai conduit aussi un collègue maitre de Taekwondo de nationalité ivoirienne, qui est arrivé ici pour une compétition. Il souffrait du rétrécissement de l’urètre, je l’ai conduit au même centre. Et après les soins, il m’a expliqué que tout est rentré dans l’ordre.
Chat-tigre Etienne, Technicien de génie-civil, 65 ans
En 2004, j’ai été frappé par le cancer de la prostate, j’ai fait des examens, on m’a placé la sonde avec de sérieuses douleurs pour uriner. A l’occasion, j’ai perdu mes activités et j’ai été abandonné par ma famille. Rendu au centre, j’ai retrouvé la guérison après 32 jours de soin. Ma sonde est tombée et je suis soulagé depuis. Je regrette seulement mon emploi que j’ai perdu et j’appelle les personnes de bonne volonté à me venir en aide.
Adolphe Gbéto, agent à la retraite de l’université du Bénin, 68 ans
Je souffrais de la hernie, j’ai subie une intervention chirurgicale au Cnhu en 2015. C’est après que j’ai éprouvé des difficultés à uriner, les médecins m’ont proposé une autre intervention chirurgicale. Mais je suis plutôt allé au centre PJMP où j’ai trouvé le soulagement
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