L’affaire Ofmas défraie la chronique depuis quelques semaines au Bénin avec des réactions qui fusent de tous les canaux médiatiques. Le directeur des infrastructures, Jacques Ayadji, avait fait une sortie médiatique le mois dernier pour dire sa part de vérité sur cette affaire.Selon Jacques Ayadji, le gouvernement a décidé d’avancer les fonds à l’entreprise Ofmas pour accélérer les travaux d’aménagement et de bitumage de la voie Porto-Novo-Akpro- Missérété. Il a précisé que le gouvernement se fera rembourser quand le groupe Ofmas aura mobilisé le financement.
Ces explications du directeur des infrastructures semblent ne pas passer dans l’opinion comme a pu le constater une équipe de la Nouvelle Tribune qui a interviewé quelques citoyens dans la ville de Cotonou.
Pour Roméo, un conducteur de véhicule administratif, le gouvernement Talon avait claironné partout que c’est désormais aux entreprises de préfinancer les travaux avant qu’il ne vienne en aide. C’est là où la rupture a capoté une fois à l’en croire.
De l’avis de Donatien, un conducteur de Taxi Moto, cette affaire est une honte nationale parce que le gouvernement de la rupture a fait croire au peuple qu’il pouvait gérer le pays autrement que ses prédécesseurs. Malheureusement constate ce citoyen, il est entrain de tomber dans les mêmes travers qu’eux. Pour Paulin également, l’acte posé par le gouvernement est illégal et il urge selon lui, qu’il corrige le tir.
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