Pour le dernier match de Oumar Tchomogo à la tête de l’équipe A du Bénin, les Ecureuils ont livré une première partie maîtrisée avec la complicité de la Tanzanie, puis une seconde période sans repères pour se contenter du match nul (1-1), ce dimanche 12 novembre 2017 au stade Général Mathieu Kérékou à Cotonou.L’équipe A du Bénin a-t-elle une identité de jeu? Si Stéphane Sessègnon s’est agacé en conférence de presse après match sur la question, il est évident que la réponse est négative.
Et bien évidemment, sur une pelouse impraticable, les Ecureuils se sont montrés trop limités. Dans la construction du jeu comme dans l’occupation tactique de la pelouse, le Bénin a été submergé par une équipe tanzanienne assez compacte et disciplinée.
La première période a semblé maîtrisée par l’équipe de Oumar Tchomogo dans un 4-2-3-1, avec Steve Mounié à la pointe de l’attaque et le capitaine Stéphane Sessègnon en soutien, qui retrouve la sélection après son absence du mercredi 8 novembre dernier face aux Diables Rouges du Congo.
Les Ecureuils du Bénin dans cette partie, ont été bien aidés par une équipe tanzanienne attentiste, ayant pris le temps d’observer le jeu de son adversaire du jour. Et même si le Bénin a eu de belles occasions, il a manqué de justesse et d’altruisme dans les derniers gestes, pour marquer. Du moins, jusqu’à ce que Ligali Raphiou ne trouve un pénalty plus imaginaire que réel aux Ecureuils. Sessègnon transforme le pénalty pour permettre à l’équipe de mener au score (1-0, 30’). Dans ce match qui a bien échappé au contrôle de l’arbitre central Ligali Raphiou, les tanzaniens auraient pu bénéficier d’un pénalty quand David Kiki se met tout seul en danger et se voit obligé de bousculer Msuva Saimon Happy God dans la surface de Fabien Farnolle (32’). Mais, l’arbitre international Ligali Raphiou est le seul, hier soir, à ne pas voir la faute.
Le retour des vestiaires a l’allure d’un tout autre match quand les joueurs de la Tanzanie ont décidé de jouer. Quelque chose a tactiquement changé dans leur jeu. Et jusqu’à la fin, Oumar Tchomogo été incapable de lire la leçon tactique de son altère égo. Il s’est contenté de faire des changements poste pour poste, alors que son équipe est déséquilibrée sur le plan tactique et même dans l’orientation de jeu. Il aurait même pu jouer hier sans Sessègnon, qui dans ce match n’a pas su imprimer un rythme à son équipe. Et donc, cette deuxième partie a été celle de la Tanzanie avec beaucoup de rapidité et une vitesse d’exécution qui a constamment mis en danger l’équipe béninoise. Dans la construction de jeu, cette équipe est bien meilleure à celle du Bénin. Tchomogo a livré hier son dernier match en tant qu’entraineur des Ecureuils A du Bénin. Il capitalise 17 matchs avec les Écureuils, 8 victoires, 5 nuls et 4 défaites. Place à l’ère Didier Six
Laisser un commentaire