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Bénin : Une preuve de plus que certaines personnalités sont au dessus des ministres

Par Franck Dossi
il y a 3 ans
(Tout le monde en parle)
7 Commentaires
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Tout est parti de l’arrêté du ministre des Infrastructures et des Transports, portant création d’un comité chargé de conclure le processus de négociation avec la société « Port of Antwerp international SA », en vue de la conclusion d’un mandat de gestion du port autonome de Cotonou.

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Un arrêté signé le 12 décembre 2017 par le ministre des Infrastructures et des Transports, Cyr Koti. La lecture de l’article 2 de cet arrêté révèle que le conseiller spécial du président de la République, est nommé par le ministre lui-même, président dudit comité composé de 4 membres parmi lesquels 2 ministres.

Le comité constitué par le ministre des Infrastructures et des Transports est composé : du président du comité, du conseiller spécial du président de la République, du rapporteur, du secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports, et des membres (le ministre des Infrastructures et des Transports ou son représentant, le ministre de l’Economie et des Finances ou son représentant, le conseiller technique juridique du ministre des Infrastructures et des Transports, et la directrice générale du Port autonome de Cotonou). Impensable que le ministre Koty ait signé en toute lucidité un arrêté pour la mise sur pieds d’un comité dont lui-même et son collègue des finances sont membres, alors que le conseiller spécial du président de la République, Johannes Dagnon, en est le président.

Difficile de comprendre la logique qui a dicté cet arrêté du ministre des Infrastructures et des Transports. Selon les règles de hiérarchie administrative, le conseiller spécial du chef de l’Etat n’est pas ministre. Il peut dans certains cas avoir rang de ministre, ponctuellement. Par conséquent, ce conseiller ne saurait présider un comité dont les ministres sont des simples membres. C’est pour résoudre ce problème que le président de la République a pris le soin, au cours de la formation de son deuxième gouvernement, de signer un décret de nomination du secrétaire général de la présidence de la République, qui précise qu’il est par ailleurs ministre d’Etat. Nous faisons donc face à une preuve de plus qui confirme les allégations de l’opinion, affirmant que certaines personnalités de l’Etat sont au dessus des ministres. C’est aussi la preuve que les actes et décisions des ministres leur sont dictés depuis le palais de la Marina.

Gré à gré…

Mais pour en venir au texte lui-même, s’agit-il de nouveau d’un autre marché de gré à gré ? Par ailleurs, aucun article de l’arrêté du ministre ne prévoit de rendre compte aux citoyens après le Conseil des ministres, du contenu de cet accord. Cette logique d’opacité fait penser à une décision antérieure d’un Conseil des ministres qui demandait au ministre de l’Economie et des Finances, et à celui des Infrastructures et des Transports, de négocier avec la société Bénin control des conditions d’exercice de ses activités au Port Autonome de Cotonou, dans le cadre du Pvi. L’opinion jusqu’à ce jour, ignore le contenu de cet accord. La même opinion continue de s’interroger sur les réelles motivations qui ont amené le gouvernement du nouveau départ à placer le Port Autonome de Cotonou, sous gestion mandatée. Un port dont l’état des recettes depuis plus d’un an reste satisfaisant. Impossible de comprendre pourquoi le gouvernement a jugé opportun de confier à un privé, étranger qui plus est, la gestion d’un patrimoine national sensible que le Port. L’argument du chef de l’Etat selon lequel une telle décision relève du domaine régalien, c’est-à-dire du ressort du pouvoir exécutif, suffit-il pour disqualifier les partenaires sociaux des négociations devant conduire à la signature d’un tel accord ? La réponse à ces interrogations est à rechercher dans le désir du pouvoir exécutif de tout centraliser, de tout posséder, et de considérer les autres acteurs et partenaires sociaux comme des assujettis. C’est donc la caporalisation du pouvoir de décision, d’orientation et de négociation, sans requérir l’avis de quiconque. C’est cela l’hyper pouvoir du président de la République que dénonçait Patrice Talon, candidat à la présidentielle… L’histoire nous le rappelera

Commentaires 7

  1. Sid dit :
    15 décembre 2017 à 11:24

    Bravo au compétiteur né 

    Répondre
  2. Loukpey Didier dit :
    15 décembre 2017 à 09:12

    Les ministres ne siegent pas dans les comites ils sont généralement membresparce que ce sont les cadres qui les representent vous comprenez alors que le cadre ne saurait présider un comite dont le CT PR serait membre il s’agit simplement d’une pratique administrative que nous comprenons pour avoir été longtemps dans l’administration publique

    Répondre
  3. ESSABE dit :
    15 décembre 2017 à 08:31

    Le Président de la République pouvait se designer pour présider cette commission et se faire remplacer par qui il veut. Cela aurait été plus acceptable que cette démarche bancale du choix d’un individu qui se met de facto au dessus des ministres de la République

    Répondre
    • Cathie dit :
      15 décembre 2017 à 08:58

      Plus simple encore, cette commission pouvait être présidée par le ministre de tutelle lui-même et se faire remplacer par le conseiller spécial qui serait aussi membre de la commission. TALON est entrain de montrer son incapacité dans tous les domaines. Son objectif en nommant son conseiller spécial est de protéger ses propres intérêts dans le contrat qui sera signé. Mais, que TALON fasse attention, car le port risque d’être paralysé s’il ne négocie pas avec les employés.

      Répondre
  4. Prince Toffa 1er dit :
    15 décembre 2017 à 07:51

    Monsieur le journaliste, seriez-vous à la place du Ministres des Infrastructures et des Transports, qu’allez-vous faire concrètement?

    Répondre
    • Cathie dit :
      15 décembre 2017 à 09:01

      Démissionner. Ce Ministres des Infrastructures et des Transports n’a aucun pouvoir de décision, c’est un valet. Cela n’existe nulle part ailleurs.

      Répondre
      • Maou dit :
        15 décembre 2017 à 10:31

        Sacrée Cathie.
        Objective, Radicale et Directe C’est ce qui manque au sein de l’intelligencia au Benin.
        Merci

        Répondre

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