Tout est parti de l’arrêté du ministre des Infrastructures et des Transports, portant création d’un comité chargé de conclure le processus de négociation avec la société « Port of Antwerp international SA », en vue de la conclusion d’un mandat de gestion du port autonome de Cotonou.
Un arrêté signé le 12 décembre 2017 par le ministre des Infrastructures et des Transports, Cyr Koti. La lecture de l’article 2 de cet arrêté révèle que le conseiller spécial du président de la République, est nommé par le ministre lui-même, président dudit comité composé de 4 membres parmi lesquels 2 ministres.
Le comité constitué par le ministre des Infrastructures et des Transports est composé : du président du comité, du conseiller spécial du président de la République, du rapporteur, du secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports, et des membres (le ministre des Infrastructures et des Transports ou son représentant, le ministre de l’Economie et des Finances ou son représentant, le conseiller technique juridique du ministre des Infrastructures et des Transports, et la directrice générale du Port autonome de Cotonou). Impensable que le ministre Koty ait signé en toute lucidité un arrêté pour la mise sur pieds d’un comité dont lui-même et son collègue des finances sont membres, alors que le conseiller spécial du président de la République, Johannes Dagnon, en est le président.
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Bravo au compétiteur né
Les ministres ne siegent pas dans les comites ils sont généralement membresparce que ce sont les cadres qui les representent vous comprenez alors que le cadre ne saurait présider un comite dont le CT PR serait membre il s’agit simplement d’une pratique administrative que nous comprenons pour avoir été longtemps dans l’administration publique
Le Président de la République pouvait se designer pour présider cette commission et se faire remplacer par qui il veut. Cela aurait été plus acceptable que cette démarche bancale du choix d’un individu qui se met de facto au dessus des ministres de la République
Plus simple encore, cette commission pouvait être présidée par le ministre de tutelle lui-même et se faire remplacer par le conseiller spécial qui serait aussi membre de la commission. TALON est entrain de montrer son incapacité dans tous les domaines. Son objectif en nommant son conseiller spécial est de protéger ses propres intérêts dans le contrat qui sera signé. Mais, que TALON fasse attention, car le port risque d’être paralysé s’il ne négocie pas avec les employés.
Monsieur le journaliste, seriez-vous à la place du Ministres des Infrastructures et des Transports, qu’allez-vous faire concrètement?
Démissionner. Ce Ministres des Infrastructures et des Transports n’a aucun pouvoir de décision, c’est un valet. Cela n’existe nulle part ailleurs.
Sacrée Cathie.
Objective, Radicale et Directe C’est ce qui manque au sein de l’intelligencia au Benin.
Merci