Police républicaine : Le gouvernement opte encore pour le piétinement de la constitution

Privilégiant les passages en force et la violation des procédures dans ses actes, le gouvernement pourrait voir une fois encore la Cour constitutionnelle lui taper sur les doigts.

Dans la procédure de vote par l’Assemblée nationale du Projet de loi portant statut spécial des personnels de la police républicaine, le gouvernement a sauté l’étape importante de la Cour suprême dont l’avis motivé est nécessaire pour un tel projet de loi.

Lors de sa séance du Conseil des ministres en date du 18 octobre 2017, le gouvernement a pris le décret N° 2017-502 du 24 Octobre, portant transmission à l’Assemblée nationale du projet de loi portant statut spécial des personnels de la police républicaine. Celle-ci devrait désormais régir les corps de la police et de la gendarmerie, appelés à fusionner pour devenir un seul corps qui s’appellera « police républicaine ». Selon les projections du gouvernement, ce nouveau corps paramilitaire devrait naître en janvier  2018, afin de conjuguer les efforts des deux corps pour mieux sécuriser le pays et rationnaliser les dépenses de l’Etat dans ce domaine. Seulement voilà, la charpente juridique de ce futur corps, telle que bâtie par le gouvernement, risque d’être démolie par la Cour constitutionnelle.

La suite de cet article est réservé aux abonnés: Connectez-vous si vous avez déjà un abonnement ou abonnez-vous ici

5 réflexions au sujet de “Police républicaine : Le gouvernement opte encore pour le piétinement de la constitution”

  1. Il a décrété que la loi c’est lui ! On ne dirait pas qu’il a été élu dans le cadre d’un processus démocratique. Dommage !

    Répondre
  2. Faut plus que ce soit  » taper sur les doigts, mais simplement démettre pour parjures, les législateurs devraient y penser , peut-être avec quelques millions comme ce fut le cas du projet de révision avorté 

    Répondre

Laisser un commentaire