Face aux sanctions occidentales, Poutine a décidé de redonner de l’allant au « made in russia ». Suite à l’annexion de la Crimée par les forces russes en 2014, l’Occident a décidé d’imposer certaines sanctions à Moscou. L’une des plus difficiles à gérer pour la Russie ? L’interdiction de vendre certaines technologies à des entreprises et à l’armée russe.
Face à ce ban, le Kremlin a décidé de réagir, invitant ainsi les entreprises russes à développer leurs propres technologies « made in russia ».
Le ministre russe du développement économique, a également décidé de lancer un programme « pour la recherche et le développement de plusieurs projets économiques » qui s’axera autour du remplacement de 77 technologies étrangères.
L’une de ces technologies concerne les transistors ultra-haute fréquence, principalement utilisés par des entreprises américaines ( Cree, Microsemi ou encore Integra) et Japonnaise ( Electric et Fujitsu). Ce programme vise également à faire de la Russie le numéro en matière de production de fibre optique et commutateur de réseau, marché pour le moment dominé par les firmes américaines Gooch & Housego et Schneider Electric.
La plupart de ces technologies seront cependant développées par des instituts de recherche et entreprises privées basées à Saint Pétersbourg ou Moscou. Ces établissements étant déjà ciblés, il n’y aura que peu de place pour la concurrence. Dans un premier temps, cette nouvelle gamme de production aura ainsi une visée purement nationale, mais à terme, la Russie espère s’imposer sur le marché mondial des nouvelles technologies.
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