Gel de l’aide à la Palestine : la décision des Etats-Unis préoccupe l’ONU

Mardi dernier, le gouvernement américain retenait près de la moitié des 125 millions de dollars adressés à l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens. En effet, l’administration estimait alors que d’autres pays devaient, eux aussi, contribuer. Une décision qui a provoqué l’incompréhension et surtout l’inquiétude. En effet, Washington n’enverra que 60 millions sur les 125 attendus. Cette somme devrait notamment permettre de payer les salaires des professionnels de l’éducation et de la santé. Cependant, si les États-Unis décidaient de ne pas verser la seconde tranche de ces 125 millions de dollars, la situation pourrait vite se dégrader.

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Monsieur António Guterres, secrétaire général de l’ONU, s’est d’ailleurs dit préoccupé concernant l’avenir des réfugiés palestiniens dans les territoires occupés, mais également dans des pays voisins, tels que la Jordanie, la Syrie ou encore le Liban. D’un point de vue humanitaire, la décision américaine, si elle était actée, enverrait un très mauvais signal et détériorerait une situation déjà bien compliquée. Rappelant qu’il ne s’agissait aucunement d’une institution palestinienne, Guterres insiste également sur le fait que l’ONU fait tout ce qui est en son pouvoir afin d’éviter une nouvelle crise dans la région.

Une déclaration qui va de pair avec celle de Wasel Abou Youssef membre de l’organisation de libération de la Palestine, qui a bien entendu, lui aussi condamné cette décision américaine. Selon ses mots, la diplomatie américaine, qui a depuis quelques semaines annoncées reconnaître Jérusalem comme étant la capitale d’Israël, n’a de cesse de provoquer les Nations unies.

Pire encore, Trump semble vouloir revisiter le fonctionnement de l’Organisation et semble fustiger le fait qu’à eux seuls, les États-Unis contribuent pour 30% des fonds de l’agence qui vient en aide aux réfugiés palestiniens. Sa décision de geler près de 50% du montant total de l’aide accroît donc la pression sur la communauté internationale qui va très vite devoir trouver une solution afin de résoudre ce problème.

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Enfin, cette annonce ne devrait en aucun cas détendre les relations américano-palestiniennes, très tendues depuis plusieurs mois. Il y a quelques jours encore, Mahmoud Abbas qualifiait la décision de Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, de claque du siècle.

Une réponse

  1. Avatar de Chat
    Chat

    Trump est un vrai salopard!
    Je n’ai pas trouvé d’autres mots pour qualifier ce comportement ignoble.

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