Quel est l’avenir de la grève après la rencontre des centrales et confédérations syndicales avec le chef de l’Etat ? La réponse proviendrait de la réaction des secrétaires généraux de ces institutions syndicales après la consultation de leur base.Tel le prescrit la procédure syndicale, les mouvements de grève ne peuvent s’arrêter que si la base décide de la levée des motions de grève. Le chef de l’Etat a appelé de tout cœur à l’arrêt des mouvements de grèves. Mais visiblement, les conditions ne sont pas encore réunies pour que les centrales et confédérations accèdent à sa requête.
A la sortie des négociations, les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales sont unanimes sur la continuité de la grève. Ce qui signifie que cet ensemble de partenaires sociaux n’est pas satisfait des clauses des négociations, et n’entend donc lever les motions de grève que si leur base en décide ainsi.
Autrement dit, si les militants des centrales décident de la poursuite des mouvements de grève, l’administration restera paralysée jusqu’au moment où le chef de l’Etat et son gouvernement vont satisfaire toutes les revendications. Mais cette condition ne sera pas la mer à boire au regard des propos de Patrice Talon. Il a indiqué que le gouvernement ne peut satisfaire les travailleurs qu’en fonction des moyens disponibles.
« Nous sommes dans la dynamique de régler nos problèmes en fonction de nos moyens, on n’a pas changé… » a-t-il martelé, indiquant que les engagements qu’il va respecter ses engagements.
Pour Patrice Talon, les travailleurs ne doivent pas utiliser la grève comme moyen de revendication. Ils doivent faire preuve de solidarité et faire fi de tout sentiment politique. Malgré les explications du chef de l’Etat, la grève continue selon la Cstb, la Cosi-Bénin, la Csa, la Csub, l’unstb…
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