Fusillade aux États-Unis : vers un durcissement du contrôle sur l’achat des armes à feu ?

Après la terrible fusillade qui a secoué les États-Unis le 14 février 2018 et fait 17 victimes, le très critiqué président Donald Trump, qui s’était jusque là focalisé sur le contrôle psychiatrique des acheteurs d’armes à feu, a récemment annoncé qu’il soutenait un projet de loi visant à renforcer les contrôles des antécédents des acheteurs d’arme à feu.

Un projet de loi

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C’est la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, qui a rapporté un entretien entre le président et le sénateur Cornyn, au cours duquel aurait été évoqué un projet de loi bipartisan visant à “améliorer la législation fédérale” sur le contrôle des antécédents des acheteurs d’armes à feu, contrôle jugé loin d’être infaillible. Ce projet a pour objectif de renforcer les procédures fédérales et locales d’inscription au Fichier national de vérification instantanée du casier judiciaire (NICS). Le contrôle de la vente d’armes entre particuliers ou sur un marché souffre lui aussi d’un manque, la consultation de ce fichier n’étant obligatoire que pour les armuriers.

Un cruel manque de contrôle sur le port d’arme

Rappelons que le jeune homme responsable du massacre, âgé de 19 ans, a pu se procurer un fusil d’assaut, ainsi que de nombreuses munitions, et ce malgré un suivi pour des problèmes de comportement et un profil à risques. Alors que la peur du terrorisme pousse les États-Unis à toujours plus de contrôles et impose aux étrangers de longues procédures, comme le redouté formulaire esta destiné à dresser votre profil et repérer les éventuelles menaces, le commerce libre des armes à feu n’en finit plus de faire des morts. Le massacre du lycée Marjory-Stoneman-Douglas à Parkland relance une nouvelle fois les débats concernant la législation et les anti-armes à feu se font de nouveau entendre.

L’opposition aux armes à feu grandit

Déjà en 2012, suite à un massacre similaire, des stars hollywoodiennes s’étaient exprimées, invitant le gouvernement à mettre en place une politique de régulation du port d’arme. Aujourd’hui, c’est Mayim Bialik, actrice de The Big Bang Theory, qui appelle à la désobéissance civile en signe de protestation et invite les citoyens à participer au National School Walkout, un boycott des écoles d’une durée symbolique de 17 minutes. Plus forte que la voix de l’actrice, c’est celle d’Emma Gonzalez, une lycéenne rescapée de la tuerie du 14 février qui pointe le soutien financier de la National Rifle Association à la politique de Donald Trump, qui résonne sur le net.

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