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Bénin : La preuve que le gouvernement est à bout de souffle

Après les multiples négociations infructueuses du gouvernement avec les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, le médiateur de la République Joseph Gnonlonfoun s’est impliqué dans la recherche de solutions, pour une sortie de la crise qui secoue le Bénin depuis le 5 janvier 2018. Ainsi, au cours d’une rencontre avec des acteurs ce mardi 28 mars 2018 au siège de son institution, il a été question de trouver des voies et moyens pour le dégel de la crise.

Le gouvernement semble visiblement montrer ses limites dans les négociations avec les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, et les agents grévistes. La persistance de la crise depuis presque 4 mois maintenant inquiète. Depuis lors, les réflexions s’accentuent sur la méthode idéale pour sortir le Bénin de ce cafouillage, qui risque de conduire à une année blanche. Le risque est aussi grand si la crise ne trouve pas de solution au niveau des autres secteurs touchés, à savoir la justice et la santé. On peut croire depuis ce mardi, que les négociations changent de camp et de figures de proue, avec l’implication du médiateur de la République. Même si le dernier mot revient au gouvernement pour le retour à l’accalmie, une implication de tiers est nécessaire. C’est donc à raison que le médiateur rencontre pour deux jours une kyrielle de personnalités et d’acteurs de la société civile, pour tenter une nouvelle approche en vue du dégel de la crise.

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13 réponses

  1. Avatar de Napoléon1
    Napoléon1

    C’est ce qui est dégoûtant chez le béninois. voir le bon chemin à suivre mais patauger dans la boue, parce que l’on ne veut pas perdre sa figure une fois adoptée.

    Les syndicats n’ont rien allumé comme feu. C’est le Gouvernement qui a tout déclenché Avec la demande de Suppression du droit de grève au travailleur et parce que cela n’a pas marché a déclaré la grève comme illégale pour procéder à des défalcations sur les salaires.

    Les magistrats, les enseignants et les agents de santé seraient des désé-quilibrés mentaux s’ils acceptaient les défalcations comme chose faite sans que la retrocession leur soit faite et qu’ils se mettent au travail.
    Veut-on vraiment que la condition de travail assimiliable à celle des esclaves soit de nouveau re-intoduite au Bénin? Pendant que les ministres gagnent des millions de nos Sous par mois pour ne pas devoir détourner, malgré qu’ils font des surfacturations tous les jours?

    Il est intolérable que Patrice Talon puisse penser comme il le fait que sa seule vision soit au-dessus de la loi, au-dessus des décisions de la cour constitutionnelle et soit meilleure que celle de tous les autres béninois.
    Une telle prétention ne doit être tolérée, ne doit être acceptée.
    S’il est sage, il n’a qu’à procéder à la retrocession et en tirer lecon pour l’avenir.

    Un Président de la République ne vient pas toucher à ce qui est intouchable et s’entête de ne pas s’avouer avoir faire une erreur monumentale et veut coûte que coûte porter la responsabilité par les autres et bloque l’avenir et l’avancement du pays. La palabre a assez duré. Le moment est venu de dire à Talon la vérité et le chasser de là

  2. Avatar de TANKO
    TANKO

    La paix: un comportement

  3. Avatar de virgile
    virgile

    La loi est dure lorsqu’on l’applique on arrive pas à la supporter. En fait c’est ce qui arrive aux Béninois. Nous avons tellement végété dans l’anarchie, le clientélisme, l’affairisme de sorte que c’est devenu une habitude, une banalité, naturellement béninois.
    En fait c’est le vrai problème du Béninois aujourd’hui. Mais il faut que ça change.

    1. Avatar de Amaury
      Amaury

      @Virgile,

      Tout le monde est d’accord que ça doit changer. Mais qui doit commencer par donner le bon exemple ?

  4. Avatar de Alma9
    Alma9

    Je ne pense pas que Gnonlonfoun puisse faire grand chose pour une sortie de crise… Même si le gouvernement semble avoir joué ses dernières cartes, il aura le dernier mot.

  5. Avatar de Ludovic
    Ludovic

    La seule chose qui mine le développement de ce pays est la politique des POLITIQUES. Mais c’est une question de temps ; Talon va finir son mandat et on verra la suite..on ira jamais jamais à la prospérité dans ce pays si nous ne changeons de comportement.ce pays appartient à nous tous et non à Talon seul.. En tout cas Dieu est là. Bye

    1. Avatar de Agbako
      Agbako

      Puisse Talon vous entendre, puisqu’il a tendance à faire du Bénin, sa propriété privée.

  6. Avatar de Alain Daniel
    Alain Daniel

    Cette affaire a trop duré, Je souhaiterais que le roi Talon enlève son manteau de royauté et s’himulie car un président est tout d’abord un serviteur.

    1. Avatar de Remocrate
      Remocrate

      Ce n’est pas un problème de toi, il s’agit de l’expression de l’autorité de l’état puisque c’est le moment de mettre fin à la pagaille dans la république.

      1. Avatar de Sonagnon
        Sonagnon

        Une autorité est légitime lorsqu’elle est fondée sur le droit et la légalité.

        Dans le cas d’espèce nous sommes en face d’une violation du droit de grève, donc C’est de l’autocratie.

        Par conséquent, la lutte est juste et nécéssaire.
        Le gouvernement doit tout simplement se plier à la loi.
        Le peuple béninois n’est pas un sujet de Patrice Talon.
        Quoi que Président de la République, il est un serviteur du peuple, et il doit se comporter comme tel!!!

        1. Avatar de Paul Ahéhénou
          Paul Ahéhénou

          Bien dit

      2. Avatar de Amaury
        Amaury

        @Remocrate,

        Un pouvoir qui ne respecte aucune loi de la république est la première source d’anarchie.

  7. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Que talon et son gouvernement, cessent de jouer aux gonflés , et fassent appel. Aux présidents  yayi boni , soglo , dossou Robert , Elisabeth pognon , etc etc  comme l’indiquait tevoedjre, et peut-être qu’ils seront tirés d’affaire .
    Et cette fois ci , sans ruse et rage , et même sans bourses déliées comme les 10 ou 15 millions donnés pour son projet de révision incongru ( comme l’a dit le professeur ahanhanzo glegle) 

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