France : après sa mise en examen, les fidèles de Nicolas Sarkozy confiants

Placé en garde à vue puis mis en examen, Nicolas Sarkozy peut tout de même compter sur le soutien sans failles de ses anciens collaborateurs. Placé en garde à vue(à lire ici) puis mis en examen pour financement illicite de campagne électorale, corruption passive et recel de fonds publics libyens, Nicolas Sarkozy, ex-président de la France, se retrouve dans une situation plutôt compliquée. Face à la justice, Nicolas Sarkozy semble tout de même serein et n’a de cesse de clamer son innocence, ayant même déclaré au juge d’instruction « vivre l’enfer de cette calomnie ».

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Si bon nombre de ses détracteurs se réjouissent ainsi de cette affaire, ses plus fidèles soutiens eux, sont montés au créneau, assurant être confiant. Ainsi, peu avant 22h hier soir, c’est l’ancien ministre du Budget, Éric Woerth, qui a témoigné de son soutien à Nicolas Sarkozy en écrivant le message suivant : « Amitié et fidèle soutien à Nicolas Sarkozy dans cette épreuve ».

Monsieur Sébastien Huyghe a quant à lui directement attaquer le juge en charge de cette histoire, monsieur Serge Tournaire. En effet, celui-ci a assuré qu’en 2012, ce même juge n’avait pas hésité à signer une tribune assassine à l’encontre de l’ancien président de la République, tandis que dans le dossier Bygmalion, il était le seul des trois juges à vouloir mettre en examen l’ex chef de l’État.

 Sur le fond même de l’affaire, le parlementaire estime que de hauts dignitaires libyens, visiblement émus de l’offensive française ayant mis fin au régime Kadhafi, ont mis en place une forme de vengeance, visant à faire tomber Sarkozy : « Il a affaire à d’anciens dignitaires libyens, proches de monsieur Kadhafi, qui ont beaucoup de moyens et ont eu le temps de préparer leur vengeance.« 

Enfin, l’eurodéputée Nadine Morano, l’une des plus proches de Sarkozy, c’est elle aussi exprimée via son compte Twitter, assurant que l’ancien président qui a déjà été dans la même situation en 2013 sera « bientôt blanchi ». En effet, celui-ci était accusé d’abus de faiblesse et d’abus de confiance au préjudice de Mme Liliane Bettencourt, avant d’être acquitté.

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