Opération séduction ou véritable volonté d’évolution au sein de l’Organisation des Nations Unies. En Afrique, un poids lourd de l’institution a appelé une fois encore à un changement au sein de l’organisation internationale. En visite en Ethiopie, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères a livré un plaidoyer pour une meilleure représentativité de l’Afrique au sein des instances décisionnelles de l’Organisation des Nations Unies. C’était lors d’une conférence de presse conjointe tenue avec le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki.
Pour M. Lavrov, la réforme de l’ONU ne peut se faire sans la prise en compte de la question de la représentativité de l’Afrique. Ce n’est pas la première fois que la question de la représentativité de l’Afrique est abordée. Les présidents africains réclament en effet depuis quelques années une réforme de fond qui est plus que jamais nécessaire face au poids non seulement sur le plan des échanges économiques, mais aussi sur le plan démographique de l’Afrique dans le monde.
Pour rappel, l’ONU a été créé quelques mois après la fin de la guerre mondiale. A cette période, l’Afrique était encore colonisée. L’institution qui venait de naître ne prenait donc pas en compte la question africaine qui dépendant principalement des anciens colonisateurs.
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