Cité dans une affaire de faux médicaments, le député Atao Hinnouho s’est présenté au juge ce vendredi 27 avril 2018. Retour sur les événements d’une journée mouvementée qui s’est achevée avec l’admission de l’honorable au service des urgences du Cnhu.Dans l’après-midi du vendredi 27 avril 2018, le député Mohammed Atao Hinnouho s’est présenté à la surprise générale au juge d’instruction du tribunal de première instance de Cotonou. Il est écouté et inculpé par l’homme de loi qui le renvoi devant le juge des libertés et de la détention. Mais ce dernier était absent.
A son retour il avertit l’He Atao Hinnouho et Me Alfred Bocovo qui se dirigent vers son bureau. C’est alors que des policiers tombent sur eux et les molestent.
« Lorsque le juge des libertés est prêt, nous allons prendre l’escalier pour aller devant le juge, que des policiers en civil se sont jetés sur le client Atao Hinnouho qu’ils ont molesté y compris moi-même » s’est indigné Me Bocovo qui précise qu’il a fallu l’intervention du juge et du procureur pour que ces policiers se mettent à l’écart.
Devant le juge des libertés, Me Bocovo plaide l’article 90 de la constitution pour demander la libération de son client. Selon cet article un député en session ne peut être retenu, arrêté ni poursuivi. Quelques heures plus tard, le juge des libertés rend sa décision. Mohamed Atao Hinnouho ne sera pas mis sous mandat de dépôt. Le député est transporté au service des urgences du Cnhu de Cotonou pour recevoir des soins.
Selon Me Alfred Boccovo, l’honorable se plaint des douleurs dans la poitrine et dans le thorax à cause de la bastonnade subie quelques heures plus tôt. Aux dernières nouvelles, des véhicules de la police sont stationnés devant le Cnhu.
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