Bénin : Le gouvernement veut essoufler le mouvement de grève

Les organisations syndicales Cgtb, Csa-Bénin et Csub, ont à la surprise générale, jeté l’éponge dans leur mouvement de grève. Une action intervenue au moment où les travailleurs continuent de réclamer la rétrocession des défalcations sur salaires.

C’est la politique de diviser pour régner du gouvernement qui est en marche, et qui œuvre depuis le début de la crise sociale, à affaiblir les forces des organisations syndicales en grève.

Les confédérations syndicales la Cgtb, la Csa-Bénin et la Csub, ayant unilatéralement levé la motion de grève, ont simplement aidé le gouvernement à déséquilibrer le mouvement de grève générale en cours, pour mettre en péril la satisfaction des revendications. Tout est parti du vote par l’assemblée nationale, de la loi portant droit de grève, et de son annulation par la Cour constitutionnelle. Le gouvernement, pour punir les organisations syndicales qui ont déclenché des mouvements de débrayage, a décidé de procéder à des défalcations sur salaires, pour fait de grève.

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6 réflexions au sujet de “Bénin : Le gouvernement veut essoufler le mouvement de grève”

  1. Une surprise désagréable attend les grévistes dans les jours à venir Ils n’auront leurs yeux que pour pleurer

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  2. Malheureusement non. C’est le Bénin qui perd dans cette histoire. Il est temps de penser un peu au grand nombre

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  3. Talon et son gouvernement va se ruiner un peu plus , à vouloir diviser les syndicats .
    Même s’ils réussissent , ils auraient essuyé un échec , parce qu’une fois encore ,ils auraient été démystifiès , ce sont des apprentis dictateurs en pacotilles 

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  4. C’est normal que le gouvernement cherche à essouffler le mouvement; c’est de bonne guerre. Souhaitons seulement que la sagesse préside à la construction de l’édifice.

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    • Exactement mon point de vue. La grève comme nous la vivons est-elle réellement le seul moyen de se faire entendre. Prendre en otage toute une population, surtout la plus fragile, pour réclamer ce qu’on estime être son dû me gêne énormément. Concernant la dispute sur les dévaluations, pourquoi ne pas s’en remettre à un tribunal pour dire le droit, la cour suprême devrait être en position de le faire. Ça aura en plus l’avantage de créer un précédent, une jurisprudence ? sur laquelle les futures disputes seront réglées

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