Le regain d’activités politiques de l’ancien Président de la République, Boni Yayi, ne laisse aucune chance aux députés-Fcbe (Force cauris pour un Bénin émergent), du Bloc de la majorité présidentielle (Bmp).Ces derniers n’ayant aucun charisme pour la plupart, se font assez de soucis pour leur avenir politique.
Après le départ du Pouvoir de l’ancien Président de la République Boni Yayi, en avril 2016, on pensait que l’alliance-Fcbe (Force cauris pour un Bénin émergent) allait disparaître de la scène politique, à l’instar de l’Union pour le Bénin du futur (Ubf). Beaucoup de députés de l’ex-majorité présidentielle ne croyaient pratiquement plus en l’avenir de la formation politique qui leur a pourtant ouvert la voie de l’Assemblée nationale. C’est pourquoi ils ont très tôt fait allégeance au Pouvoir de la Rupture.
Mais, grande a été leur surprise de voir l’alliance-Fcbe se transformer en parti politique, avec comme président d’honneur son leader charismatique, Boni Yayi. C’est comme si l’ex-mouvance s’est naturellement débarrassée de ses brebis galeuses. Ainsi, ces députés transhumants se retrouvent dans un bloc où leur devenir politique est incertain. C’est le cas de l’Honorable Rachidi Gbadamassi, qui est dans une jungle où il y a le maire de Parakou Charles Toko, le ministre de l’Eau Samou Adambi, et des caciques de la coalition de la Rupture.
Pour les prochaines élections législatives, acceptera-t-on de mettre Rachidi Gbadamassi comme tête de liste au détriment de Toko, homme de main du Chef de l’Etat dans la huitième circonscription électorale ? Le ministre de l’Intérieur Sacca Lafia, laissera-t-il ses alliés se positionner devant lui dans ladite circonscription, alors qu’il se fait élire député depuis la deuxième législature dans la zone ? N’est-ce pas que sur ce même terrain que la potentielle candidature de Boni Yayi leur donne la trouille ?
C’est le cas de Rachidi Gbadamassi qui ne sait plus à quel saint se vouer. Dans d’autres circonscriptions, plusieurs députés transfuges des Fcbe se cherchent politiquement. On peut parler de Nouhum Bida à Djougou, qui n’est pas sûr d’être sur la liste gagnante dans sa zone. De la même manière, les députés Gilbert Bangana, Barthélémy Kassa, Nassirou Arifari Bako, Sabaï Katé et consorts dans le Nord du pays, auront du mal à faire face au rouleau compresseur de la machine-Yayi. Au Sud, les députés Sofiatou Schanou, David Gbahoungba, Jean-Michel Abimbola qui ont été révélés aux Béninois sous l’ancienne mouvance présidentielle, se noient également dans la Rupture.
Aux prochaines élections législatives, il n’est pas exagéré de soutenir que l’ancien Président de la République jouera sur tous les tableaux, pour régler ses comptes avec ses ex-alliés d’une part, et prouver au Président Patrice Talon qu’il n’est pas politiquement mort
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