Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et son homologue de la justice Sévérin Quenum, ont animé un point de presse ce matin à Cotonou, sur le retrait d’agrément à la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels et Consommables Médicaux (CAME).Selon le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, le retrait d’agrément à la CAME ne veut pas dire que la structure a disparu. « Ça ne signifie pas non plus qu’il y a une cessation de la cession des médicaments » a clarifié le ministre. Il affirme par ailleurs que le gouvernement a déjà pris langue avec la CAME pour que tout rentre dans l’ordre.
« Nous avons convoqué une Assemblée Générale qui est en cours présentement et qui doit définir les bases sur lesquelles désormais le gouvernement et la CAME vont travailler pour assurer à nos populations l’offre de produits de santé de qualité. Avec l’accord transitoire auquel vont aboutir les négociations qui sont en cours , la CAME pourra continuer à bénéficier d’un agrément » a déclaré M Hounkpatin.
Le ministre de la justice a pour sa part mis en garde les personnes qui publient de fausses nouvelles sur internet. A l’en croire, dire que la CAME ne fournit plus de médicaments est une fausse nouvelle. Il rappelle qu’il y a un code du numérique qui réprime toutes les informations qui sont colportées, qui sont mensongères. Si donc quelqu’un se permet de divulguer, de diffuser ou d’annoncer de fausses nouvelles, cette personne, se met sous le coup de la loi. « Elle sera retracée, identifiée et réprimée » a prévenu Sévérin Quenum.
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