Le prochain secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie sera désigné au mois d’octobre prochain. La campagne semble d’ailleurs avoir déjà débuté.Âgée de 57 ans, la ministre rwandaise des Affaires Etrangères, Louise Mushikiwabo, a décidé d’entrer en campagne afin de briguer la présidence de l’Organisation Internationale de la francophonie. Cette semaine, celle-ci s’est d’ailleurs rendue au Cameroun afin de discuter campagne avec le Premier ministre, Philémon Yang. Par la suite, elle devrait se rendre au prochain sommet de l’Union Africaine, à Nouakchott, Mauritanie, afin d’y chercher d’autres soutiens.
Une candidature toutefois improbable, puisque le Rwanda et la francophonie entretiennent des relations conflictuelles, le pays dirigé par Paul Kagame ayant même décidé de remplacer le français comme langue officielle, par l’anglais. Membre de l’OIF, le Rwanda a également rejoint les rangs du Commonwealth des Nations. Alors pourquoi une telle candidature ? L’objectif affiché par Kagamé et sa ministre est de renouer avec un héritage quelque peu passé à l’oubli. C’est d’ailleurs à ce titre que la France a décidé d’appuyer la candidature de madame Mushikiwabo.
Pour rappel, le prochain secrétaire général de l’OIF sera désigné à l’occasion du sommet de la francophonie, qui aura lieu les 11 et 12 octobre prochains, en Arménie. Actuellement, c’est la Canadienne Michaëlle Jean qui est à la tête de l’organisation, celle-ci compte bien d’ailleurs y rester puisqu’elle est candidate à sa propre succession.
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