Reçue sur le plateau de l’émission matinale 5/7 Matin sur la télévision nationale, Me Marie-Elise Gbèdo, ancienne garde des sceaux n’a pas caché son désaccord sur la proposition de l’amendement constitutionnel en son point relatif à la représentativité des femmes. Dans un langage direct et sec, l’ancienne garde sceaux et plusieurs fois candidate aux élections présidentielles n’a pas caché son désaccord sur le contenu de l’amendement constitutionnel dans son article relatif à la représentativité des femmes à l’hémicycle. En huit (8) ans, selon elle le parlement n’a pas fait des progrès sur la question.
« Je ne suis pas satisfaite de la proposition qui est faite aujourd’hui. On a 8% de femmes à l’Assemblée nationale. La proposition c’est pour aller seulement à 17%. Alors que dans ce pays ils ont proposé en 2010 une loi sur la représentativité des femmes de 20% et la cour constitutionnelle avait trouvé à l’époque que c’était discriminatoire. Mais aujourd’hui ils ont proposé 17% seulement » se désole Me Gbèdo.
A en croire ses propos, les autres pays de la sous région dont le Sénégal et le Niger ont fait des progrès sur la question. Elle a constaté que la classe politique a cramponné la proposition seulement à l’hémicycle et propose qu’on l’étende aux autres institutions ou organes d’Etat.
«Pourquoi cramponner ça à l’assemblée nationale tout seul ? Pourquoi n’est-elle pas plus large ? Six préfecture on a deux 2 femmes aujourd’hui avec 12 on a un seule. Ce n’est pas suffisant. Je ne suis pas contre le principe mais il faut qu’ils aillent revoir leurs copies leurs copies » lâché l’ancienne ministre de la justice
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