Affaire Benalla en France : la nouvelle affaire qui énerve l’opposition

L’affaire Benalla, n’a pas fini de faire parler d’elle. Alors que, la tension était retombée ces derniers jours, une nouvelle révélation vient relancer le débat autour du scandale.Une étude, menée, du 19 juillet, au 03 août, par le groupe belge DisinfoLab, a révélé, que plus de 4,5 millions de tweets en français ont été échangés sur l’affaire Benalla. Et à ses tweets, on peut associer plusieurs comptes Twitter de nombreuses personnalités politiques françaises. Selon l’enquête de l’ONG belge, les comptes Twitter, de plusieurs femmes et hommes politiques ont connu une activité très importante, durant le déroulement du scandale Benalla. DisinfoLab, a répertorié plus de 55000 comptes Twitter qui ont fait échos du scandale qui a impliqué l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron.

Sur ces 55000 comptes, le groupe, a fait ressortir plus de 3900 comptes, qui ont été les plus actifs, sur le sujet Benalla. En plus des personnalités politiques, le groupe a porté son attention sur les sympathisants de partis politiques. Ainsi, DisinfoLab, a constitué plusieurs groupes.

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Le groupe 1, regroupant les  « souverainistes » et membres du parti Les Républicains, le groupe 2, constitué par la « communauté du Rassemblement national » (ex-FN), le groupe 3, où l’on retrouve les adhérents de la France insoumise, et enfin le groupe 4, regroupant les « médias et LREM ». On constate donc, que les trois premiers groupes sont constitués par les partis de l’opposition.

Les réactions ne se sont pas fait attendre du côté de l’opposition. Des opposants, tels que Jean-Luc Mélenchon, et Marine le Pen, qui ont vu leurs comptes associés à l’étude, ont réagi.

Sur son compte Twitter, Marine le Pen a déclaré: « Numéro de matricule 14802… Fichage, censure, manipulation de l’info, barbouzeries… Sympa le nouveau monde! »

Quant à Jean-Luc Mélenchon, connu pour son franc-parler, il a aussi ironisé sur cette situation. De nombreux partis politiques de l’opposition, réclament des « investigations » sur la procédure menées par DisinfoLab. Ils exigent aussi, que toutes les mesures soient prises, pour protéger les personnes « fichées »et leurs droits fondamentaux garantis.

Une réponse

  1. Avatar de GbetoMagnon
    GbetoMagnon

    « Numéro de matricule 14802… Fichage, censure… » ça devrait lui plaire pourtant.

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