Le ministre de la santé a tenu une conférence de presse hier vendredi à Cotonou. L’objectif de cette sortie médiatique est de rappeler aux professionnels de la santé la décision prise par le gouvernement. En effet, selon un relevé du conseil des ministres, les médecins exerçant à la fois dans le public et le privé ont jusqu’au 30 août prochain pour choisir leur camp.A en croire le ministre de la santé, « l’article 9 de la loi 97-20 du 17 juin 1997 fixant les conditions de l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales prévoit la possibilité d’autorisation d’exercice en clientèle privée pour les fonctionnaires de l’Etat. Ainsi une bonne partie du personnel public se retrouve la plupart du temps à exercer cumulativement des activités privées de soins dans les structures privées formelles… sans aucune autorisation préalable mais surtout en ne s’acquittant pas de leur obligation vis-à-vis de l’Etat qui les paie » .
Cet état de chose a selon lui, de graves conséquences sur la qualité des soins dans nos hôpitaux publics. Les patients sont obligés de recourir aux services des mêmes praticiens indisponibles dans les hôpitaux publics mais présents dans le privé. Pour le ministre Hounkpatin, les professionnels de la santé qui vont continuer cette pratique après le 1er septembre prochain subiront les rigueurs de la loi et les sanctions ne manqueront pas d’être appliquées.
Laisser un commentaire