USA : Google prend des mesures contre l’Iran

A l’approche des élections législatives américaines qui auront lieu au mois de novembre, les géants du web ont décidé de s’attaquer aux sites web relatant de fausses informations.Le web se lie contre l’Iran. En effet, Google a récemment décidé de bloquer certaines chaînes YouTube étant liées selon elle, à une campagne de désinformation et dont les origines seraient iraniennes. Pour ce faire, Google a donc mener son enquête, identifiant un par un les comptes liés à l’IRIB, la Radio-Télévision de la République islamique d’Iran. Ces comptes seraient d’ailleurs, tous actifs depuis l’arrivée au pouvoir du président Trump.

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En tout et pour tout, ce ne sont pas moins de 39 chaînes, cumulant 13,500 vues à elles toutes qui ont été fermées. À cela, six comptes Blogger et 13 comptes Google + ont également été fermés par la société qui souhaitait donc frapper fort. Kent Walker, vice-président chez Google, ne s’en est d’ailleurs pas caché puisque ce dernier a, dans un communiqué diffusé par la firme américaine, assuré que ce type d’opération vise à toucher les influenceurs en infraction avec la politique prônée.

Microsoft, Facebook et Twitter rejoignent la bataille

Critiqués pour ne pas prendre assez de mesures à l’encontre des campagnes de désinformation et dans la lutte contre les fake news, les géants de l’informatique sont très souvent pointés du doigt. Cependant, force est de constater que depuis quelques semaines, tout le monde souhaite aller dans le même sens. Résultat, Microsoft a récemment annoncé avoir stoppé pas moins de six sites russes ayant essayé d’infiltrer des groupes et autres sites/médias ultraconservateurs américains afin d’en dérober les données tandis que dans le même temps, Facebook et Twitter ont annoncé avoir prix, eux aussi, certaines mesures. En effet, des centaines de pages, groupes et autres comptes dont l’unique objectif n’était autre que la manipulation de l’opinion, ont été fermés par les deux réseaux sociaux.

Une manière de montrer aux détracteurs que des mesures sont prises, d’autant plus que de nouvelles technologies visant à freiner, ralentir ou stopper les pirates sont développées. De grandes échéances politiques étant prévues, notamment les législatives américaines de novembre, les actions et réactions des réseaux sociaux seront donc scrutées.

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