Dans une vidéo relatée par le site américain Breitbart, Sergeuï Brin, le cofondateur de Google semble pester contre l’élection de Trump. Des images qui ne devraient pas aider à améliorer les relations entre Trump et les sociétés 2.0.Voilà qui ne devrait pas ravir le président Trump. En effet, lui qui n’a de cesse de mener des offensives contre les grands médias et sociétés web américain, a trouvé un nouvel argument pour se faire entendre. En effet, selon le site américain d’extrême-droite, Breitbart, un dirigeant de la société Google semble pester contre l’élection de Donald Trump. Dans ces quelques images, Sergey Brin, Photo: Justin Sullivan/Getty Images, l’un des cofondateurs du géant du Web, entame la réunion hebdomadaire ayant lieu entre les dirigeants de Google et ses employés en assurant que les résultats de la récente élection présidentielle étaient tout à fait contraire aux valeurs prônées par Google.
Pire encore, ce dernier, mine déconfite, assure comprendre les personnes qui peuvent être contrariées ou tristes à cause de la soirée récemment vécue.
Les hauts responsables de Google expriment leur déception
Exprimant sa déception à plusieurs reprises, Sergey Brin est ensuite rejoint par d’autres responsables, et même des salariés qui, tour à tour, prennent la parole afin de pester. Eileen Naughton, le responsable des ressources humaines, prend ensuite la parole, assurant que Google est et restera vigilant sur les grandes questions, notamment celle de l’immigration, mais a tenu à appeler tout le monde au calme et à la retenue, assurant que certaines personnes, conservatrices, aient pu se sentir mal à l’aise à cause de cette réunion. En effet, il faut absolument respecter le droit de vote et la liberté d’expression, valeurs ancrées au sein de l’Amérique et ne surtout pas tout remettre en cause suite à des résultats que certains peuvent juger désastreux.
Du grain à moudre pour Trump
Une vidéo qui intervient quelques jours après que le président Trump et son gouvernement aient mené une nouvelle attaque à l’encontre de Google et des réseaux sociaux Facebook ou Twitter, qu’ils accusent de tricher. En effet, selon le chef de l’Etat, ces sociétés n’hésitent pas à éteindre les voix et opinions conservatrices, favorisant de fait le camp d’en face.
Pire encore, selon Donald Trump, Google tricherait de manière délibérée sur les résultats des recherches effectuées sur son moteur. Des accusations balayées d’un revers de la main par Google, qui a également décidé de répondre à la publication de cette vidéo, en assurant qu’il ne s’agissait ici que « d’opinions personnelles », révélées à l’occasion d’un meeting quelque peu spécial et qu’aucune politique n’allait interférer avec la façon dont la société allait gérer ses produits.
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