Souhaitant surfer sur la vague des excellents résultats économiques des Etats-Unis, le président Trump s’est heurté à son prédécesseur qui ne souhaite pas que son travail soit oublié.Aux États-Unis, le président Trump et son prédécesseur, le président Obama, semblent se disputer la paternité du bien-être économique des États-Unis. En effet, le président Obama estime qu’il s’agit ici du résultat de la politique menée par son gouvernement durant ses deux mandats successifs tandis que le président Trump lui, continue de tirer à boulets rouges sur ces successeurs, s’assurant les lauriers de l’actuelle tendance économique positive des États-Unis.
Il faut dire que les chiffres sont particulièrement bons. En effet, le Fonds monétaire international (FMI), estime que le pays devrait connaître une croissance globale de 2,7 à 2,9 % en 2019. Mieux encore, au deuxième trimestre 2018, la croissance américaine a effectué un bond en avant, franchissant la barre des 4 % en rythme annuel.
Trump surfe sur la vague économique
Selon Trump, si la situation est aussi bonne, c’est que deux de ses mesures phares ont porté leurs fruits, à savoir la réforme fiscale et la dérégulation. D’ailleurs, ce dernier n’a pas hésité à récupérer politiquement ces excellents résultats, à l’approche des élections de mi-mandats. Selon ses chiffres, les Démocrates auraient fait beaucoup moins bien, assurant que la croissance aurait à peine flirté avec les 4 %, contre 4,2 % sous son ère. Il faut dire que le bien-être économique des États-Unis semble être la seule solution viable pour Trump et les républicains de s’en sortir à ces prochaines élections, lui qui est actuellement fragilisé par les nombreuses enquêtes à son encontre, mais surtout, par les nombreux livres et autres tribunes le dépeignant comme étant un homme inapte à gouverner une telle puissance.
Obama monte au créneau
Face à l’ombre de la défaite qui ne cesse de se rapprocher, ce dernier a ainsi estimé qu’il était temps pour lui de capitaliser sur ces chiffres. Malheureusement pour lui, le président Obama, discret depuis son départ de la Maison-Blanche, a décidé de sortir de son devoir de réserve. En effet, selon ses dires, si les résultats sont excellents aujourd’hui, c’est tout simplement grâce à lui et la politique menée par son gouvernement. À sa prise de fonctions, en 2009, l’économie américaine était en berne, 800,000 emplois étaient supprimés chaque mois.
Huit ans plus tard, les revenus étaient largement en hausse et l’économie était entrée dans une spirale positive, assurant par ailleurs que les chiffres d’aujourd’hui sont au moins aussi bon que ceux de 2015 et 2016, ou 226,000 et 195,000 emplois étaient créés par mois. Résultat, si Trump surfe sur la bonne vague, les premiers effets eux, ont été constatés à la fin de la présidence Obama.
L’embellie devrait cependant se calmer d’ici aux prochaines années. En effet, selon les premières estimations du FMI, la croissance devrait repasser sous les 2 % par an d’ici à 2020, s’établissant à 1,9 %. Pour 2021, les estimations seraient encore moins bonnes, s’établissant à 1,7 %
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