Hommage à Charles Aznavour : un réalisateur raconte les déboires de la star

La nouvelle est tombée hier. La star internationale de la chanson et du cinéma, Charles Aznavour, est décédé à son domicile à l’âge de 94 ans. Il revenait d’une récente tournée au Japon.Dès l’annonce de son décès, plusieurs personnalités de la politique, du cinéma, de la musique, ont rendu un vibrant hommage à ce grand artiste, qui a marqué plusieurs générations. Invité sur franceinfo, le réalisateur français Jean-Pierre Mocky a réagi après la mort de son vieux compagnon de route.

Le réalisateur est notamment revenu sur les débuts compliqués de la légende française, d’origine arménienne: « Il a toujours cru en lui, mais on lui a foutu des bâtons dans les roues dès le départ ». Jean-Pierre Mocky, qui a connu Charles Aznavour en 1950, a fait des révélations que le grand public ne connaissait pas.

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Son début de carrière n’a pas du tout été facile selon le réalisateur et cinéaste. « On a dit qu’il était moche, qu’il avait une voix cassée, qu’il était trop petit, on en a fait des trucs sur lui. Un jour dans la rue, dans le 16e arrondissement, les gens l’ont carrément agressé parce qu’il avait un air de chien battu, il n’était pas rasé. » 

Il a narré ses premières rencontres avec l’artiste. Mocky a indiqué qu’Aznavour était dans une misère morale et une misère physique. « Ses affaires ne marchaient pas, avec ses femmes, à l’époque ça n’allait pas du tout, du tout. J’ai vécu cette période-là. »

Jean-Pierre Mocky était très proche d’Aznavour, il lui a offert ses premiers rôles dans le cinéma et a en quelque sorte participé à sa réussite. Il le considérait comme son frère. Ils ont traversé les mêmes galères ensemble. « C’était un petit bonhomme émouvant. »

 

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