Le sommet de l’Organisation Internationale de la Francophonie se tient actuellement à Erevan, la capitale de l’Arménie. Plusieurs thèmes seront abordés, mais c’est la désignation du prochain secrétaire général de l’OIF qui sera au centre des débats.Deux candidates seront en lice pour briguer le poste de secrétaire générale. Il s’agit de la dirigeante sortante, la canadienne Michaëlle Jean et la ministre des affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo. Il faut dire que la diplomate rwandaise a les faveurs des pronostics. Pour prétendre au poste, la Rwandaise peut compter sur un soutien de poids, en la personne du président français, Emmanuel Macron(à lire ici).
Ce soutien d’envergure a ainsi permis à Louise Mushikiwabo de rallier l’appui de l’Union Africaine. La décision d’Emmanuel Macron de soutenir Mme Mushikiwabo n’est pas très appréciée par certaines personnalités politiques sur et en dehors du continent africain. La dirigeante du Rassemblement National (RN), Marine le Pen, fait partie de ces personnalités.
Depuis 2006, le Rwanda, par l’initiative du président Paul Kagame a remplacé le Français par l’Anglais comme langue officielle, rejoignant par la même occasion le Commonwealth, qui est la représentation anglophone de la francophonie. C’est en s’appuyant sur ce fait, que Marine le Pen s’est dit scandalisée « que la France puisse soutenir une ministre de Kagamé qui est violemment antifrançaise, d’un pays qui a choisi de faire de l’anglais sa langue d’enseignement, sa langue d’administration, qui a tourné le dos au français ».
D’autres personnalités ont vivement critiqué ce choix du président de soutenir la candidature rwandaise, qu’ils jugent totalement inadéquate. D’autres motifs sont mis en avant pour critiquer le choix du président français., notamment les questions liées aux droits de l’homme. Selon Reporters Sans Frontières, » le Rwanda est fréquemment mis en cause, pour des cas de censures, menaces, arrestations, violences, assassinats contre les journalistes qui osent dénoncer l’autoritarisme de ses dirigeants ».
Francophonie : Des anciens ministres français s’opposent à la candidate du Rwanda
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