Donald Trump : nouveau camouflet pour le président après la démission de Jim Mattis

La Cour suprême américaine a décidé de donner tort à l’exécutif en annulant le décret présidentiel concernant la restriction du droit d’asile pour les migrants.Les mauvaises nouvelles s’enchaînent pour le président américain Donald Trump. En effet, après la démission surprise de son ministre de la Défense, Jim Mattis, ce dernier a connu une nouvelle désillusion en apprenant que la Cour suprême des États-Unis avait décidé de ne pas valider son décret concernant la restriction du droit d’asile pour les migrants ayant réussi à franchir, et ce, de manière clandestine, la frontière américano-mexicaine.

Un décret anti-immigration, signé le 9 novembre dernier

Ce décret, signé le 9 novembre dernier, avait pour objectif de rejeter de manière quasi systématique toutes les demandes d’asiles effectuées par des migrants ayant traversé la frontière de manière illégale. Cette décision de l’exécutif avait, dans un premier temps, été mise entre parenthèses par un juge de la Cour d’appel fédéral de San Francisco.

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La plus haute juridiction américaine aura ainsi décidé de conforter ce choix. Une décision qui n’a été suivie d’aucun commentaire. En effet, le communiqué transmis par la Cour suprême a simplement détaillé les noms des personnes ayant voté en faveur du renversement de ce jugement. Parmi elles ? Brett Kavanaugh, fraîchement nommé, ainsi que Neil Gorsuch, tous deux Républicains.

Une décision qui ne devrait pas changer grand chose

Cette véritable saga judiciaire a débuté le 20 novembre dernier lorsque plusieurs associations de défense des droits de l’homme avaient ouvertement critiqué le décret présidentiel, allant même jusqu’à saisir la justice. C’est alors que le juge californien en charge de cette affaire a décidé de donner tort à l’exécutif, provoquant de fait, l’indignation de toute la Maison-Blanche. Pour rappel, les migrants tentant de traverser la frontière américano-mexicaine espèrent, pour la grande majorité, de fuir les violences de leur pays. Cependant, si la Cour suprême a décidé de donner raison aux plaignants, dans les faits, rien ne devrait réellement changer. En effet, Washington a confirmé que les demandeurs d’asile ne pourront rester aux États-Unis le temps que leur dossier d’asile soit examiné par les autorités.

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