G-B : vers un assouplissement de la législation sur les cigarettes électroniques ?

Le gouvernement britannique a ouvert la porte cette semaine à un assouplissement de la législation sur les cigarettes électroniques en Grande-Bretagne, estimant que ces produits de substitution sont moins nocifs que la cigarette, et qu’ils devraient jouer un plus grand rôle dans la lutte contre le tabagisme et l’accompagnement des fumeurs souhaitant arrêter de fumer.

Appelé à se positionner sur les sept recommandations sur la régulation des cigarettes électroniques formulées par le comité science et technologie de la Chambre des Communes (parlement), le gouvernement de Theresa May a largement validé les propositions de cette dernière pour une plus grande intégration de la cigarette électronique dans les dispositifs de santé publique contre le tabagisme.

Partant du principe que “les preuves sont de plus en plus manifestes que les cigarettes électroniques sont beaucoup moins mauvaises pour la santé que le fait de fumer du tabac, et qu’elles peuvent aider des fumeurs à arrêter », le gouvernement britannique a notamment recommandé que les services de la NHS (sécurité sociale) intègrent la cigarette électronique dans leurs programmes d’assistance à l’arrêt du tabac.

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Le gouvernement britannique, dans la foulée des recommandations du comité science et technologie, insiste en effet sur la nécessité de renforcer la dimension de réduction des risques des politiques de santé publique sur le tabagisme. « Quelques deux millions et demi de personnes utilisent aujourd’hui des cigarettes électroniques en Angleterre, beaucoup d’entre eux les utilisant pour arrêter de fumer pour de bon », insiste le communiqué du gouvernement.

Un communiqué qui prend également position sur le sujet du tabac à chauffer, le dernier-né des produits alternatifs à la cigarette, qui permet d’inhaler des vapeurs de tabac sans générer de combustion et, selon ses promoteurs, de réduire de 90% sa nocivité tout en offrant une expérience similaire à celle de la cigarette. Sur ce sujet également, le gouvernement britannique montre son ouverture, mais souhaite « développer sa compréhension de ce produit ».

Le gouvernement de Theresa May souhaite enfin profiter de la nouvelle donne politique générée par le Brexit pour faire, si nécessaire, évoluer sa législation sur les produits tabagiques. Il souhaite notamment créer une nouvelle catégorie fiscale pour le tabac à chauffer, afin de prendre en compte les recommandations du comité qui estime que ce dernier est « moins nocif que de fumer des cigarettes, mais plus nocif que la cigarette électronique ».

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