Le président Patrice Talon a reçu dans la soirée d’hier mercredi 19 décembre, les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales du Bénin. Le chef de l’Etat a rencontré hier mercredi les responsables des centrales et confédérations syndicales du Bénin. Patrice Talon a au début de la séance expliqué les raisons qui l’ont poussé à convoquer cette réunion. « J’ai souhaité une rencontre avec vous depuis que certaines dispositions sont entrées en vigueur et (qui sont de nature comme certains le pensent, à) compromettre votre existence. J’ai souhaité vous rencontrer pour qu’on échange sur ces mesures-là brièvement et qu’on puisse instaurer à partir de maintenant un véritable partenariat parce que nous avons tous la même mission »a déclaré Patrice Talon.
Pour le président de la République, le gouvernement a la volonté d’établir une véritable atmosphère de collaboration, de partenariat avec les syndicats afin qu’ensemble, ils affrontent les problèmes communs, et relèvent les prochains défis. « J’ai tenu à ce que cette rencontre ait lieu pour que on puisse convenir que nos frustrations, nos divergences s’éteignent avec l’année qui va se terminer »a complété le chef de l’Etat qui promet que les choses se passeront désormais normalement. « Vous verrez que les choses se passeront comme il conviendrait que ça se passe » a t-il déclaré.
Report de l’évaluation intellectuelle des enseignants
Les deux parties sont ensuite rentrées dans le vif des sujets notamment les revendications. Pour Anselme Amoussou, Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin, le chef de l’Etat a donné un certain nombre d’instructions à ses ministres pour que les syndicats puissent « avoir des réponses au plus tard le 15 janvier sur la question du reversement des agents de l’Etat ». Les deux parties sont également tombées d’accord sur le report de l’évaluation intellectuelle des enseignants du secondaire pour le mois de janvier.
Deux rencontres dans l’année
Les lois sur l’embauche et la grève n’ont pas été passées sous silence. Les syndicalistes ont souhaité que l’Etat revienne sur un certain nombre de « dispositions porteuses de risques pour les questions de libertés » mais Patrice Talon n’était pas d’avis selon Anselme Amoussou. En définitive, le chef de l’Etat et les partenaires sociaux ont décidé de se rencontrer deux fois dans l’année pour échanger sur les sujets de la nation. Des séances extraordinaires pourraient avoir lieu en cas de besoin.
Laisser un commentaire