Procès ICC-SERVICES à la CRIET au Bénin : La procédure renvoyée au 26 décembre

Le procès sur le dossier ICC-SERVICES ouvert depuis le lundi 17 décembre 2018 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) du Bénin vient d’être renvoyé au 26 décembre 2018.« La procédure est suspendue pour être reprise le 26 décembre 2018 à partir de 9 heures précises ». C’est sur ces mots que le président de la CRIET,  le magistrat Edouard Dossa, a mis fin à la 57ème audience du procès ICC-SERVICES cet après-midi du vendredi 21 décembre 2018 à 16h 30.

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C’est après cinq jours successifs d’audience. ICC-SERVICES est le premier dossier de la première session criminelle de la CRIET au titre de l’année 2018. La genèse de la structure remonte en 2006. C’est une société de collecte et de placement de fonds devenue un scandale financier. A partir de 2009, elle a commencé par connaitre des difficultés financières jusqu’en 2010 où la crise est devenue nationale. Des milliers de Béninois sont spoliés. Les promoteurs sont accusés entre autres, d’association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, exercice illégal d’activité bancaire ou de microfinance, vol de document, faux en écriture. Ils sont en détention depuis des années.

5 jours de dépositions

Pendant cette première phase de la réouverture du dossier, la CRIET dans les débats, cherche à comprendre le fond de la création et du fonctionnement de cette structure ainsi que les responsabilités des accusés, de l’Etat ou autres.

Durant les 5 jours, elle a écouté des accusés notamment Guy Akplogan et Emile Tégbénou ainsi que des anciens ministres –Pascal Irénée Koupaki, Victor Tokpanou, Armand Zinzindohoué-, l’ancien procureur général Georges Constant Amoussou, l’ex directeur générale de la Police nationale Anki-Dosso Maïga et autres personnes invitées en qualité de sachant ou de témoin. Plusieurs révélations et surtout des contradictions ont été enregistrées. Les dépositions vont se poursuivre à la reprise de la procédure le 26 décembre prochain.

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Procès ICC Services : L’ex Dgpn brandit le permis de port d’arme délivré à Tégbénou par A. Zinzindohoué

Le procès ICC Services s’est poursuivi ce vendredi à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme à Porto-Novo. Au cours de l’audience, l’ancien Dg de la police nationale Anki Dosso Maiga a exhibé des documents qui pourraient contrarier l’ex ministre de l’intérieur Armand Zinzindohoué.

L’ancien ministre de l’intérieur Armand  Zinzindohoué a soutenu n’avoir jamais délivré une autorisation de port d’arme à l’accusé Emile Tégbénou.  Cet après-midi , l’ex Dg de la police nationale a remis au  président  de la    la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, des documents qui prouvent le contraire.

Il s’agit d’un permis de détention  d’arme perfectionnée signé par  Monsieur Armand  Zinzindohoué et une autorisation d’importation d’arme perfectionnée.  Selon Anki  Dosso  Maiga,  le permis a été signé le 29 mai 2009 par l’ex-ministre.  L’ancien Directeur général de la police nationale a  aussi remis d’autres documents au président de la Cour. Celui-ci a souhaité que le procureur spécial,  en fasse  copie aux  différentes parties.

Rendez-vous le 26 décembre 2018

Après communication de ces pièces, le président de la Cour Cyriaque Dossa a suspendue l’audience. Le procureur spécial a indiqué qu’il s’agit d’une suspension de la procédure. Les  débats reprendront le 26  décembre 2018 à  9 heures. Rendez-vous donc le 26 pour entendre la version de M Armand Zinzindohoué qui a toujours clamé son innocence dans cette affaire. Il faut rappeler que M Zinzindohoué est un ancien ministre et qu’il ne peut pas être  jugé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme- Criet-. D’ailleurs il intervient dans ce procès en qualité de sachant.

Procès ICC Services: Tégbénou explique comment la structure payait les intérêts juteux aux déposants

Cinquième jour du procès ICC Services ce vendredi 21 décembre 2018 à la Criet. L’accusé Emile Tégbénou était à la barre ce matin. Il a expliqué au président de la Cour le mécanisme qui permettait de payer les mirobolants intérêts trimestriels aux déposants.

Les épargnes des nouveaux déposants  ne servaient pas à payer  les intérêts des tout  premiers. C’est ce qu’a déclaré l’accusé Emile Tégbénou ce matin   au cours de l’audience à la Criet. Les responsables d’ICC Services,  menaient  d’autres activités parallèles qui leurs permettaient de garder la structure à flot. Ils ont par exemple créé des entreprises de forage, des scieries, une unité de production  d’imagerie sur cristal appelée  ICC  Cristal. L’argent des premiers déposants était injecté dans ces entreprises qui marchaient très bien selon Emile Tégbénou. Les bénéfices servaient à payer les intérêts des nouveaux déposants ainsi de suite.

Le procès ICC Services a démarré depuis lundi à la Cour  de répressions des infractions économiques et du terrorisme à Porto-Novo. Pascal Irénée Koupaki, l’ancien ministre d’Etat a été invité par la Cour en sa qualité de sachant pour aider à la manifestation de la vérité.  Dans sa déposition M Koupaki a affirmé avoir vu pour la première fois les responsables d’ICC Services  au début de la crise. C’était  au cours  d’une réunion convoquée par le président de l’époque Boni Yayi au Palais de la Marina. Pour  lui,  il  y  a  eu  des dysfonctionnements au  niveau de l’appareil d’Etat sinon cette structure ne pouvait pas exister et avoir une telle ampleur « dans un pays organisé.

Le  mardi, c’est l’ex procureur général Georges Constant Amoussou  qui a fait sa déposition. Pour  lui,  ICC Services c’est un  pacte Yayi-Koupaki. Le mercredi l’ex ministre de la  justice Victor Topanou était à son tour interrogé par la Criet. Il a évoqué  les actes posés par l’ex procureur  général. Des actes qui laissaient penser que l’ex PG protégeait  les responsables d’ICC Services. L’ancien garde  des  sceaux s’est aussi prononcé sur  la somme de 2 millions que l’accusé Guy Akplogan  affirme  lui avoir remis.  A en croire, l’universitaire, c’est une contre-vérité .Il a même menacé de porter plainte contre  le  prévenu. L’ancien ministre de la sécurité Armand Zinzindohoué a également  déposé le mercredi  et hier jeudi.

4 réponses

  1. Avatar de vivelarupture
    vivelarupture

    tout d’un coup, un calme plat sur les réseaux sociaux, on ne se presse plus d’insulter Agbonnon, aujourd’hui si l’actuel serait un gang nous on a compris que le Chef Des GANGS, le mr est trop fort il devrait jouer un film hollywoodien. Après il vient nous parler de la misère du peuple, il coule même des larmes de crocodile, hummmm, hummmm, c’est pas bon dèè

  2. Avatar de vivelarupture
    vivelarupture

    si l’actuel est gang alors l’ex est le chef des gangs

  3. Avatar de SZSXSD
    SZSXSD

    tu es un salopard Sonagnon, vrai couillon, que des cailloux dans le congolo

  4. Avatar de sonagnon
    sonagnon

    Les promoteurs de ces structures illégales de placement ont quelles accointances avec Zinzindohoué pour ces traitements de faveur ???

    Yayi n’avait il pas raison de le traduire devant la haute cour de justice ???

    Je crois sincèrement que cet homme n’a pas délivré le permis de détention et d’importation d’arme de rien.

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