,

Affaire Benalla : le mea-culpa de ce poids lourd du gouvernement

Les nouvelles révélations concernant l’affaire Benalla ont mis en lumière les dysfonctionnements du gouvernement actuellement en place. Un constat et certains manquements reconnus volontiers Benjamin Grievaux, le porte-parole de l’exécutif à l’occasion d’un entretien accordé à la chaîne télé Cnews et à la radio Europe 1.

Grievaux reconnait des erreurs « insupportables »

Qualifiant ces manquements « d’insupportables et incompréhensibles » pour les Français, Benjamin Grievaux a appelé les principaux concernés à faire en sorte que jamais cela ne se reproduise. Pour rappel, Alexandre Benalla a pu garder ses passeports diplomatiques ainsi qu’un téléphone crypté secret-défense, sans jamais être inquiété. Les révélations de Médiapart auront toutefois mis le feu aux poudres et l’ancien chargé de mission auprès d’Emmanuel Macron s’est une nouvelle fois retrouvé en Une des médias.

Publicité

Très vite, le Sénat a décidé de se pencher sur l’affaire afin de faire toute la lumière sur cette dernière. Ainsi, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur ou Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères ont d’ores et déjà été questionnés par la Commission d’enquête, tandis que Benalla le sera très rapidement. Grievaux a profité de l’occasion pour rappeler que Benalla était également mis en examen pour utilisation sans droit de ses passeports. Cette enquête permettra notamment de pointer du doigt les « responsabilités des uns et des autres ». Un rapport très attendu qui devrait d’ailleurs permettre à l’exécutif d’y voir également plus clair.

Benalla, l’homme qui fait trembler la République

Déjà mis en examen pour violences volontaires, survenues lors des manifestations du 1er mai dernier, Alexandre Benalla est un personnage controversé qui semble mettre à mal l’exécutif. En effet, outre le fait qu’il ait été relativement proche du président Macron, ce dernier n’a pas hésité une seule seconde à profiter des failles du système et notamment du Quai d’Orsay pour continuer de jouir de certains bénéfices auxquels il n’avait clairement plus le droit.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité