L’ancien président Boni Yayi a présenté ce samedi 12 janvier ses vœux aux femmes FCBE du Littoral. La cérémonie s’est déroulée à Cotonou. Le président d’honneur des FCBE a lancé quelques piques à Patrice Talon sans jamais le nommer. Alors qu’il présentait ses vœux aux femmes FCBE du Littoral ce samedi matin, l’ancien président béninois Boni Yayi a critiqué la gouvernance Talon sans jamais citer le nom du chef de l’Etat. Pour le président d’honneur des FCBE, il n’y a pas de « démocratie sans opposition ». Et il faut que l’opposition s’exprime même si à chacune de ses sorties on sort des dossiers. « Aujourd’hui, c’est Icc, demain va être Dangnivo. Après demain ça va être quoi , je ne sais pas » lance-t-il aux milliers de femmes venues le rencontrer.
« Parlons de l’avenir ensemble »
Boni Yayi n’a pas fait l’impasse sur la situation des exilés politiques. Il souhaite que tout le monde rentre pour construire le pays. « Je ne saurais ignorer nos compatriotes à l’étranger, forcés d’aller vivre dans le froid pour des raisons politiques.Il y en a qui sont enfermés à Madrid pour des raisons politiques. En prison pour des raisons politiques. Si quelque part on a reconnu que tout le monde est fautif, parlons de l’avenir ensemble.Pour rentrer dans l’histoire, ce n’est pas de renvoyer tout le monde » a-t-il déclaré avant de rappeler qu’une seule hirondelle ne fait pas le printemps.
« Si les réformes servent un camp le pays ne peut que souffrir »
L’ancien président s’est également attaqué aux réformes entreprises par l’actuel régime. « Si on fait des réformes ce n’est pas pour une seule personnes. Si les réformes servent un camp le pays ne peut que souffrir »a-t-il déclaré. Pour lui, les réformes s’apprécieront mieux si elles améliorent les conditions de vie des populations.« La qualité de ces réformes dépend de son impact sur le peuple à court terme, à moyen terme à long terme. Si ça dure, ces réformes deviennent alors contre performantes »a t-il fait savoir.
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