Cardi B : de la musique rap à la politique anti-Trump

Photo : DR

La rappeuse américaine de 26 ans aurait par tweet interposé sur le réseau social préféré du président, dit dans une vidéo son ras le bol de voir la crise socio-politique aux USA s’éterniser pour des considérations de leadership entre les deux principales factions politiques du pays.

Le shutdown, un enfer.

Trump soutenu par le parti des républicains avait introduit il y a moins d’un mois son projet de construction d’un mur de protection le long de sa ligne frontalière avec le Mexique, un projet contré par les démocrates. Depuis les administrations fédérales sont fermées en raison de l’incapacité du gouvernement à trouver un compromis. Selon la presse américaine, près de 800 000 fonctionnaires fédéraux se retrouvant au chômage technique. « Notre pays vit un enfer en ce moment, tout ça pour un putain de mur » clashait Cardi B le 16 janvier dernier, avec une adresse directe au président ; « Vous avez promis à ces redoutés racistes que vous alliez construire le mur, mais vous savez que c’était impossible. Mais ils ont voté pour vous et vous leur avez promis ceci, alors vous devez le faire maintenant envers et contre tous ».

Publicité

Un clash retentissant

Une intervention de la chanteuse qui aurait eu, selon la presse internationale, l’apport de nombreux sénateurs démocrates qui la soutenaient mais également de sénateurs républicains fustigeant son sans gêne. Il faut dire que la chanteuse serait une véritable célébrité de la toile avec près de 40 millions de suiveurs. Un état de chose qui aurait fait réagir, Tomi Lahren, animatrice télé et républicaine qui se serait fait forte de remettre à sa place ce dimanche la chanteuse, la qualifiant très sarcastiquement de « dernier génie à promouvoir les démocrates » dans une réponse à son tweet. Cependant cette attaque de front loin de démonter la rappeuse lui fait répliquer que la célèbre animatrice ne serait qu’un « mouton » puisque malgré son « éducation et son intelligence », elle persistait à soutenir un président dont les décisions seraient « entrain de détruire le pays ».

Une réponse

  1. Avatar de Yes-comment
    Yes-comment

    Râper les news, et se créer une image de rebelle en paillettes, suivie par 40 millions de « followers », c’est fort.
    Vouloir la consolider avec des invectives anti-Trump show-bizées, l’est moins, car sur ce terrain elle peut faire l’objet de poursuites du Tout Hollywood…
    Ce repère de millionnaires bien pensants, et proches de tous les damnés de la terre, a su en effet habilement établir sa propriété intellectuelle sur ce très profitable domaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité