Le champion du monde des entraineurs de football, Didier Deschamps revenait sur une chaine française sur une blessure profonde, datant de 2016 ; une accusation de racisme qu’avait proféré à son encontre l’attaquant français du Real de Madrid, Karim Benzema.« À ce moment-là, j’ai considéré que la ligne blanche avait été franchie » une déclaration de Didier Deschamps, rapportée en morceau choisi par un média français d’une émission qui sera diffusée ce week-end. Le super coach se serait confié sur son sentiment quant aux allégations de Benzema sur sa possible discrimination dans le choix des joueurs qui feraient partie de la sélection nationale française.
Le point de non-retour
Pour Didier Deschamps, le traiter de « raciste », avait été pour lui comme une offense telle qu’elle avait laissé des marques qui jamais ne s’effaceront ; « Ce n’est pas blesser, ça. Ça restera(…) je n’oublierai jamais » ; car selon le champion du monde oser croire que lui, sélectionneur, prenait en considérations des critères de couleurs ou de religions dans l’accomplissement de sa mission jetait un discrédit certain sur ce qu’il avait tenté de construire avec l’équipe de France jusqu’aujourd’hui.
« Je sélectionne des joueurs français, ils sont tous français et ça ne m’est jamais arrivé de ne pas sélectionner quelqu’un pour des raisons de couleur ou de religion ; Et, dans l’autre sens, ça ne m’arrivera pas de sélectionner quelqu’un sur ces mêmes critères, parce que ce serait aussi grave, si ce n’est pire » soutenait-il au cours de l’enregistrement de l’émission, avant d’ajouter ; « Et que certains puissent se permettre de tenir des discours qui amènent à des conséquences qui dépassent tout entendement, ça (…)il y a un point de non-retour ».
Des déclarations ‘’inacceptables’’
C’est ce qu’avait déclaré Patrick Kanner, ministre français des Sports, à l’époque aux propos de Benzema qui disaient ; « Je ne pense pas que Deschamps soit raciste, mais qu’il se plie sous la pression d’une partie raciste de la France ; En France, le parti extrémiste a atteint le deuxième tour lors des deux dernières élections. Je ne sais donc pas si c’est une décision qui appartient uniquement à Didier, car je m’entendais bien avec lui, avec le président. Et avec tous. ».
Des propos qui faisaient suite à la non convocation de Benzema, mais également à la relégation de Hatem ben Arfa au rang de réserviste pour la Coupe européenne qui devait débuter en juillet 2016 en France. Des omissions de convocations d’autant plus incompréhensibles que les deux joueurs avaient fait de magnifiques saisons. Benzema étant Le meilleur buteur en activité des ‘’bleus’ et Ben Arfa avait inscrit 17 buts au championnat avec Nice.
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