Vives tensions entre la France et l’Italie. En effet, depuis quelques jours, le gouvernement italien n’hésite pas à frapper sur les doigts français en accusant l’hexagone d’appauvrir l’Afrique. Une succession d’attaques venues de nulle part qui a beaucoup surpris du côté de l’Élysée. D’ailleurs, la ministre française des Affaires européennes Nathalie Loiseau a tenu à réagir à ces critiques.
La France passe outre les propos italiens
Selon elle, les propos tenus par le gouvernement italien sont « insignifiants » et « inamicaux ». Une manière pour elle de montrer que la France ne se soucie guère de ce genre d’attaque qui, dans le fond, ne semble pas apporter grand-chose au débat. Toujours selon elle, Matteo Salvini et ses ministres feraient mieux de se préoccuper du bien-être du peuple italien plutôt que de se permettre de critiquer le voisin. D’ailleurs, celle-ci l’a confirmé en assurant que la France ne jouerait pas à « celui qui est le plus bête », assurant que le pouvoir en place avait « d’autres choses à faire ».
La tension elle, reste toutefois palpable, Nathalie Loiseau ayant confirmé qu’elle ne se rendra en Italie qu’une fois le climat apaisé. De son côté, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grievaux, a assuré qu’Emmanuel Macron ne se préoccupait pas du tout des états-d’âme de Matteo Salvini. D’ailleurs, le sujet n’a même pas été abordé lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République souhaitant se focaliser sur « ce qui est important pour la France ». Quelques minutes auparavant, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères a toutefois qualifié ces propos « d’inacceptables » avant d’adresser un tacle au gouvernement en place, « ces propos sont à lire dans le contexte de la politique intérieure italienne ».
Salvini, plus offensif que jamais
Depuis lundi, Matteo Salvini et Luigi di Maio, les deux vice-présidents du Conseil italien accusent en effet la France d’appauvrir le continent africain en utilisant le franc CFA afin de continuer sa politique colonisatrice. Cette première sortie a beaucoup étonné du côté de Paris ou l’ambassadrice italienne, Teresa Castaldo, a été convoquée. Depuis, Matteo Salvini a continué sa série d’attaques assurant qu’Emmanuel Macron pourrait, dans un avenir proche, ne plus être l’interlocuteur privilégié du gouvernement italien. Des attaques qui ne semblent pas franchement intéresser le principal concerné.
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