France : les gilets jaunes envoient une lettre à Macron

En France, les représentants du collectif des gilets jaunes ont confirmé via une lettre ouverte, vouloir continuer à lutter contre les inégalités et les violences policières.Bien que largement en perte de vitesse depuis quelques semaines, le mouvement social des gilets jaunes continue de faire parler de lui en France. Ainsi, suite à l’arrestation musclée de l’un de leurs leaders Éric Drouet, le collectif La France en colère a décidé de publier une lettre ouverte au président de la République. Le message lui, est clair, ils ne comptent rien lâcher.

Une lettre ouverte, écrite pour Emmanuel Macron

Revenant tout d’abord sur la double déclaration du président Macron, la première ayant eu lieu le 10 décembre dernier, la seconde, le 31, les gilets jaunes ont confirmé avoir été blessés par certains propos du chef de l’État. « Oui, vous nous blessez en paroles » ont-ils ainsi lancé, avant de continuer en parlant cette fois-ci de blessures physiques. Une référence à peine voilée aux violences policières dont ils assurent avoir été les victimes. Utilisant le terme de « répression », ces derniers condamnent d’une seule voix l’utilisation « d’armes de guerre lors de rassemblements de manifestations pacifiques ». Une manière, selon eux, utilisée par le gouvernement afin préserver les intérêts de la couche sociale supérieure.

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Paris, désormais capitale de la restriction des libertés individuelles

Très vite, la lettre prend une autre tournure et s’intéresse ensuite aux citoyens arrêtés et placés en garde à vue. Selon le collectif, cela ne s’apparente à rien d’autre que le viol des droits du citoyen. « Paris, capitale du monde libre et des droits de l’homme » se retrouve désormais affublée d’une drôle de réputation, à savoir celle où des gens qui portent des bougies ou vont déjeuner entre amis, se retrouvent arrêtés sans commune mesure. Une véritable « restriction des libertés individuelles » insupportables à leurs yeux. Aujourd’hui, la coupe semble pleine pour ces hommes et ses femmes qui ont confirmé vouloir poursuivre le mouvement, quitte à durcir leurs actions.

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