Alors qu’Israël se retrouve désormais en première ligne face au front syrien, occupé par la Russie, les forces de Bachar al Assad et l’Iran, les tensions se font de plus en plus vives dans la région. En effet, l’État hébreu tente de contenir l’influence grandissante de son ennemi Téhéran au sein du territoire Syrien et dans le Moyen-Orient en général et n’hésite plus à frapper des cibles bien précises.
La Russie hausse le ton
Une situation qui semble agacer Moscou au plus haut point. Ainsi, après plusieurs semaines de silence, le Kremlin, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a décidé de réagir. Selon la Russie, ces frappes à répétition pourraient bien avoir un réel impact sur la région puisqu’elles ne font « qu’intensifier les hostilités ». Afin d’éviter toutes escalades, la Russie a d’ailleurs invité Israël à cesser immédiatement ses « attaques arbitraires » contre la souveraineté syrienne.
Dernièrement, Israël a une nouvelle fois visé des positions iraniennes ainsi que des convois d’armes destinés au Hezbollah libanais, allié de Téhéran. Une opération présentée par Israël comme étant une riposte à un tir de missile iranien. « L’escalade des hostilités dans la région ne correspond pas aux intérêts régionaux des pays du Moyen-Orient, y compris Israël » a tenu à mettre en gade Maria Zakharova en commentant ces récents incidents.
Israël continuera son combat
De son côté, Israël assure qu’elle continuera d’empêcher l’Iran de s’implanter durablement en Syrie, ajoutant examiner toutes les possibilités afin d’arriver à son objectif. Pour le moment, la stratégie israélienne semble se confiner à des tirs de missiles, visant des objectifs bien ciblés, tels que des plateformes logistiques, des aéroports ou des dépôts susceptibles de renfermer armes et munitions. Les récentes frappes auraient d’ailleurs fait un certain nombre de victimes, quatre selon les Russes, onze selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
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