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Skripal : La Russie menace l’Union européenne après de nouvelles sanctions

En Europe, l’affaire Skripal continue de faire réagir. Le 21 janvier dernier, l’Union européenne a d’ailleurs décidé d’adopter une série de nouvelles sanctions directement à l’encontre de plusieurs responsables du service des renseignements russes. Une annonce qui ne plaît pas à Moscou, qui a confirmé étudier certaines pistes afin de répondre.

Quatre hommes dans le viseur de l’UE

Dans les faits, le numéro 1 du renseignement militaire russe, Igor Kostioukov, ainsi que son adjoint, Vladimir Alexeïev et deux officiers, Alexandre Michkine et Anatoli Tchepiga sont dans le viseur de l’Union européenne. Une situation difficile à accepter pour Moscou qui répète à l’envie que ni l’exécutif, ni les renseignements n’étaient au courant d’une telle opération. Des propos balayés d’un revers de la main par Bruxelles qui accuse ces quatre hommes, d’être directement impliqués dans la tentative d’assassinat de cet ancien agent double. 

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Aujourd’hui, leurs avoirs ont donc été gelés dans tout l’espace européen tandis qu’ils n’ont plus la possibilité de se rendre dans les pays membres. « Nous nous réservons le droit d’exercer des représailles contre cette action hostile », a décidé de réagir le Kremlin, en assurant que Bruxelles tentait de mettre en place une diversion visant à détourner les regards de la crise du Brexit. Un tacle direct adressé à Londres avec qui Moscou est en froid depuis l’éclatement de cette affaire. Pour rappel, les enquêteurs britanniques ont émis un mandat d’arrêt européen contre Alexandre Petrov et  Rouslan Bochirov, les deux hommes suspectés d’avoir déclenché le poison.

Moscou soutient les deux accusés

Très vite, un front commun, dans lequel se regroupaient le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Allemagne ont décidé de collaborer afin d’envoyer une série de messages à Moscou, dans le but de leur rappeler les règles du droit international et du respect de la souveraineté. De son côté, le Kremlin a toujours assuré que les deux hommes pointés du doigt par Londres n’étaient que de simples civils et n’avaient absolument rien à voir dans cette histoire. Interrogés par la chaîne Russia Today, ces derniers ont d’ailleurs confirmé craindre pour leur vie depuis ces révélations.

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