Affaire Benalla : la grosse bourde de la justice française

Une erreur plutôt malvenue. En effet, alors qu’ils n’ont pas du tout l’autorisation d’entrer en contact, Alexandre Benalla et Vincent Crase ont été mis côte à côte, dans un box, le temps d’une heure. Une situation hautement improbable, intervenue le 19 février dernier, le jour de leur placement en détention.

Convoqués pour avoir violé leur contrôle judiciaire, selon lequel ils n’avaient ni le droit de se voir, ni le droit d’entrer en contact, les deux hommes devaient répondre de l’enregistrement de leur conversation clandestine. Résultat, la situation est devenue « ubuesque » lorsqu’ils seront placés dans le même box.

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Une discussion d’une heure

Les policiers en charge de les mener dans le tribunal n’ont en fait reçu aucune instruction. Résultat, ces derniers les placent ensemble, dans un box destiné aux entretiens avec les avocats. Leur interdiction d’entrer en contact n’ayant pas été communiquée aux représentants des forces de l’ordre en charge de s’occuper d’eux, ils les laissent donc discuter, pendant plus d’une heure.

Ce ne sera que vers 15 heures, soit une heure après leur arrivée, que les magistrats se rendront compte de leur erreur. Les deux comparses seront alors menottés puis séparés avant d’être finalement placés en détention. Aujourd’hui, ils tenteront d’obtenir de la justice, une remise en liberté conditionnelle.

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